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La Question des Vaccins
24 février 2009

Sur le plan national de lutte contre l'hépatite B

 

Ce 24 février 2009 le ministère vient de mettre en ligne son plan [1] de lutte contre les hépatites B et C. Il s'agit d'un document de 87 pages faisant bien évidemment une très large place à la vaccination même si, fort heureusement, d'autres mesures sont aussi étudiées.

Voir aussi :

Dossier de presse Minsitère de la santé et des sports, 24 février 2009

Dossier de presse Inpes, 24 février 2009

 

Il ne m'est pas immédiatement possible de commenter en détail ce document, même en se limitant à la vaccination, mais il m'a paru important d'aider, même si ça ne peut être qu'un  peu, à sa diffusion. Tout n'est certainement pas négatif dans ce document comme en particulier l'information dans les lieux festifs  par exemple afin de tenter  de réduire les risques de contamination. Cela il faut certainement le soutenir et l'approuver même si certains le jugeront insuffisant.

 

D'ailleurs, même le négatif mérite d'être connu et étudié afin de le comprendre. L'objectif de ce blog est d'analyser le discours fait sur les vaccins et les vaccinations et ce document offre une nouvelle opportunité en ce sens. Ainsi, quand on lit que « L'objectif est d'augmenter la couverture vaccinale contre l'hépatite B. » il ne me paraît pas possible d'approuver sans réserve un tel objectif au moins pour les raisons suivantes :

 

1- Si pour les nourrissons, l'objectif vaccinal était de vacciner seulement ceux dont la mère est infectée (dépistage prénatal obligatoire) comme cela est fait par exemple en Grande-Bretagne, alors je ne verrais pas de raison pour contester cette vaccination,  du moins si elle est vraiment reconnue efficace et utile dans ces circonstances. Malheureusement l'objectif est aussi de vacciner l'ensemble des nourrissons alors qu'on sait aujourd'hui qu'une bonne partie de ceux-ci ne seront plus immunisés 15 ans plus tard et que même un rappel pourrait ne pas permettre de relancer cette immunité (études d'Hammitt 2007 et de Bialek 2008).

 

Voir à ce sujet mon article sur ce blog :

08 février 2009 : Hépatite B : 50% des nourrissons vaccinés ne seraient pas protégés 15 ans après ?

 

2- Si de même, la vaccination des enfants et des adolescents était limitée à ceux vivant avec une personne pouvant transmettre la maladie, pourquoi-pas. Mais il s'agit ici d'inciter les médecins à vacciner jusqu'à l'âge de 13 ans tous les enfants qui ne l'auront pas été quand ils étaient nourrissons et là l'étude réalisée par le professeur Marc Tardieu  devrait inciter à la prudence : selon cette étude, les enfants  vaccinés conformément au calendrier vaccinal sont, au moins statistiquement, beaucoup plus à risque de sclérose en plaques plus de 3 ans après la vaccination hépatite B que ceux qui ont été moins vaccinés par ailleurs.

Voir sur ce thème les articles détaillés suivants sur ce blog :

15 octobre 2008 : Hépatite B : défense de l'étude du professeur Tardieu

 

10 octobre 2008 :

L'affaire de l'Engerix B : un non-événement pour notre Haut conseil de santé publique 

 

2octobre 2008 :

Vaccin Engerix B : le quart de la commission de pharmacovigilance ne soutient pas  ses conclusions

 

3- Si la vaccination obligatoire des personnels de santé se limitait à ceux qui sont réellement à risque d'exposition comme le recommandait l'avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France du 23 juin 1998 et non pas à tous les personnels, on pourrait le comprendre. Mais la vaccination contre l'hépatite B comporte suffisamment de risques graves pour continuer à vacciner inutilement.

Dans le documentaire de Lina Moreco "Silence on vaccine" diffusé sur France 5 en janvier 2009, un hépatologue, chef de service, professeur, ancien médecin conseil de la caisse d'assurance maladie, a déclaré que bien que soignant des malades atteints d'hépatite B il n'était pas à risque de contacter la maladie, contrairement aux infirmières qui étaient en contact avec le sang des malades, et qu'il ne s'était donc pas fait vacciner. Il n'avait fait qu'appliquer à lui-même les recommandations de bon sens du Conseil supérieur d'hygiène et du Comité technique des vaccinations. On aimerait les voir enfin appliquées. De plus, il qualifia de "véritable folie"  l'ensemble du déroulement de la campagne avec la ruée dans les pharmacies, la vaccination des grands-mères et celle des secrétaires médicales au motif qu'elles étaient en contact avec... les dossiers des malades !

Voir sur ce blog la chronologie de la vaccination hépatite B

 

4- Quand on lit dans ce rapport sur la lutte contre les hépatites qu'il faut rétablir la confiance des médecins dans le vaccin par une information objective, ce serait très bien si c'était possible. Mais quand on y découvre que cette information qualifiée d'objective consistera à affirmer que la première étude significative sur le risque de sclérose en plaques après vaccination a été publiée en 2004 (Hernan) alors que le tableau récapitulatif des études réalisées sur le sujet, publié sur le site de l'Afssaps le 29 septembre 2004 et repris par l'avis du Conseil supérieur d'hygiène sur l'étude d'Hernan de septembre 2004, fait explicitement mention de l'étude réalisée par Costagliola en 1998 en la  classant clairement significative, on est  en droit de s'étonner.

De plus, l'Afssaps avait mis en ligne en février 2000 un  compte-rendu d'une réunion internationale de très haut niveau où cette étude de pharmacovigilance initiée en 1994 fut présentée par les auteurs eux-mêmes avant d'être largement exposée dans le compte-rendu en reconnaissant son caractère significatif et qui serait même hautement significatif selon les valeurs annoncées.

Voir sur ce blog mon article détaillé sur l'étude Fourrier-Costagliola :

Vaccin hépatite B et sclérose en plaques : il n'y a pas que les enfants

[1] http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/actualite-presse/presse-sante/breves/plan-national-lutte-contre-hepatites-b-2009-2012.html


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Commentaires
B
Ce ne serait pas le pays qu'il faudrait chercher mais le laboratoire qui produirait de tels vaccins. Les pays ne font qu'utiliser ce que les labos veulent bien produire. Vous avez Sanofi, GSK, Novartis ...c'est vite réglé, ça n'existe pas.<br /> <br /> <br /> <br /> En cours actuellement un forum acharné sur ce thème de l'aluminium et du phosphate de calcium. Voici le lien vers le dernier commentaire. Il suffit de remonter et il y en aura peut-être (sûrement) d'autres bientôt.<br /> <br /> <br /> <br /> http://blogs.univ-poitiers.fr/n-yeganefar/2013/03/10/vaccination-consequences-funestes-de-la-peur/#comment-1091
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B
Bonjour, est ce que quelqu'un pourrait m'aider? Je suis à la recherche d'un pays (en Europe ou outre-mer) dans lequel il est encore possible de trouver des vaccins avec comme adjuvant du phosphate de calcium et non de l'aluminium?<br /> <br /> Merci infiniment! <br /> <br /> Belle journée!<br /> <br /> Béatrice
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