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La Question des Vaccins
31 janvier 2018

Un Vaccin ? non merci ! Les victimes trahies par ARTE

 

"Un Vaccin ? Non merci !"

C'est le titre de l'émission réalisée et diffusée par ARTE  le 29 janvier à 13 h sur Arte  France. La vidéo sera disponible du 29/01/2018 au 28/02/2018

https://www.arte.tv/fr/videos/078230-009-A/arte-regards/

Voici la réaction d'une maman, Lucie Michel, présentée  avec son fils Malone dans ce documentaire.

LETTRE OUVERTE DE LUCIE MICHEL  A CLAUDIA BACKMANN

Suite au reportage du 29 Janvier 2018 diffusé par Arte, j'aimerais obtenir une explication sur les propos que vous tenez à mon égard, et soulever les nombreuses inexactitudes me concernant.

J'ai constaté que vous avez utilisé à mon égard le terme de « farouche adversaire » des vaccinations, mais, je vous rappelle les termes employées dans mon email qui vous a été adressé avant la diffusion du documentaire où je vous réponds que je ne suis pas contre les vaccins, mais je me décris "comme une personne qui a été abusée par la non information des risques". Dès lors je choisis volontairement le terme " vaccino-sceptique" bien plus en adéquation avec ma réalité. Par ailleurs, c'est ce que je vous disais également lors de nos entretiens filmées.

Plus loin, le commentaire dit à mon égard  "Elle a fait de son destin et de celui de son fils une marque de fabrique" insinue que j’exploite la maladie de mon enfant à des fins financiers par le biais d'un album qui, je le rappelle, est destiné à sensibiliser les gens aux situations de handicap.
Plus tard dans ce même film, j’évoque ce que me coûterait la prise en charge adaptée mensuelle de mon enfant avoisinant les 5000 euros. Je suis, comme vous le dites également, sans ressources. RSA exactement. Sans prise en charge de mon fils, il m’est impossible de gagner ma vie. La vente de mes disques et des t-shirts m’aident à survivre simplement, le plus modestement et honnêtement possible, et cette créativité me permet de ne pas sombrer dans la dépression. La manière dont vous présentez cette activité me porte un préjudice moral : combien de messages et appels ai-je reçu depuis la diffusion de ce reportage sur votre chaine, de personnes qui me disent « vous exploitez la maladie de votre enfant, la télévision le dit »?

C'est précisément parce que je suis sans ressources que vous m'avez payé les billets de train pour venir à la manifestation à Paris. Je n'ai fait ce déplacement qu'à votre demande, et parce que vous avez pris en charge les billets de train.

Votre commentaire dit également : « elle ne peut plus compter que sur les éducateurs de la Caisse d’Assurance Maladie, moins bien formés à l’autisme et moins présents. » Ces propos sont faux et mettent à mal les services qui sont actuellement les seuls à m'aider avec mon enfant. Il en est de même concernant les établissements spécialisés, certes il n'y en a pas beaucoup en France, mais il y en a un adapté à 42 kilomètres où je viens d'inscrire mon fils. L'inexactitude de votre commentaire me fait craindre la réaction du centre: comment va-t-il prendre ce commentaire?

Vous dites encore dans le commentaire « Lucie se sent abandonnée par l’État. Elle espère faire établir un lien entre la vaccination et la maladie de Malone pour obtenir une compensation. C’est pour cette raison qu’elle a déposé plainte contre son ancienne pédiatre, le ministère … ». Je vous expliquais longuement ma démarche qui consiste à faire avancer les choses, afin que d’autres recherches soient faites, que d’autres enfants ne subissent pas le même sort que mon fils. Me prêter une motivation financière est diffamatoire. 

Je tiens à préciser que je n’ai signé aucune autorisation écrite pour l’utilisation de mon image et de l’image de mes enfants ( mineurs ). Cette démarche de votre part me semble déontologiquement questionnable.

Je ne commenterai pas ici vos choix rédactionnels, ni l'orientation de votre film. Mais je vous demande des excuses publiques concernant les fausses informations données à mon égard afin de me rendre ma dignité dans ce combat si difficile.

Lucie Michel

Il y  a aussi cette vidéo de 7 mn où la chanteuse explique ce qui est arrivé à son fils après la vaccination ROR, quand il deviendra autiste après être devenu épileptique :  https://vimeo.com/241361673

Le documentaire s'attarde aussi très longuement sur le cas d'un enfant allemand qui a fait une rougeole à l'âge de 6 mois. Quelques années plus tard il débutera une panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) dont il mourra. C’est une maladie affreuse attribuée au virus de la rougeole quand celui-ci se porte sur le cerveau.
 
Le fait : L’enfant avait 6 mois  quand il a été contaminé dans la salle d’attente d’un pédiatre par un autre enfant atteint de rougeole.
 
1- Quand j’étais jeune on nous disait que quand on était malade ainsi il fallait rester au lit et  c’était le médecin qui se déplaçait. Aujourd’hui les médecins ne veulent plus se déplacer et les contagieux vont dans les salles d’attentes avec de la fièvre et d’autres malades qui attendent et vont être contaminés alors qu’ils sont déjà malades d’autre choses. UNE CATASTROPHE sur laquelle le ministère devrait s’interroger de toute urgence.
 
2- L’enfant était trop jeune pour avoir été vacciné contre la rougeole comme ce fut dit dans le commentaire. Mais on ne donne pas l'âge de l'autre enfant  qui l'a contaminé et on ne sait rien de la façon dont ce dernier avait attrapé la rougeole. 
Pour vacciner contre la rougeole, on attend en effet que les anticorps maternels aient disparu car, le vaccin étant à virus vivant, il serait neutralisé en pareil cas et la vaccination ne servirait à rien. Quelques mois plus tard, quand ces anticorps auront disparu, l’enfant vacciné ne sera plus protégé. D’où les 2 doses à quelques mois d’intervalle. La seconde dose ne renforce pas l’immunité de ceux qui se sont immunisés à la première. Pour que la vaccination soit efficace il FAUT qu’il y ait une LACUNE immunitaire, que l’enfant soit donc vulnérable pendant une période indéterminée, variable avec chaque enfant.
 
L’enfant n’était donc plus immunisé à 6 mois. On admet généralement que les anticorps maternels protègent pendant 1 an ou plus si la mère a fait la rougeole.
QUESTIONS :
 
- la mère avait-elle fait la rougeole ? Les journalistes ne lui ont pas posé la question. C’est peu probable.
- la mère avait-elle été vaccinée contre la rougeole ? Si non, elle pourrait tout aussi bien attribuer la maladie précoce de son enfant à sa non vaccination qu’à la rougeole de l’enfant dans la salle d’attente du pédiatre. Si oui, cela prouverait que les anticorps maternels peuvent persister peu de temps après la naissance. Pas suffisamment pour protéger l’enfant jusqu’à l’âge de 1 an, l’âge prévu pour la vaccination. Là aussi, la question n’a pas été posée.
 
Le fait de faire une rougeole très jeune, à quelques mois, augmente le risque que le virus aille sur le cerveau, ce qui est la cause attribuée à la PESS. Or la vaccination généralisée conduit à rendre vulnérable des enfants très jeunes. On a constaté une rougeole le jour même de la naissance !!!
Document OMS sur la PESS
Il a été montré que l’incidence véritable de la PESS était d’environ 4-11 cas pour 100 000 cas de rougeole, alors que si l’infection rougeoleuse est contractée très tôt dans la vie, le risque peut être supérieur (18 pour 100 000 cas). Un taux aussi élevé que 27,9 cas de PESS pour 100 000 cas de rougeole a été cité.”
 
J’ajoute qu’à 18mn le documentaire ARTE affirme que la PESS se développe dans 1 cas de rougeole sur 500, ce qui ferait 200 cas pour 100000 alors que le document OMS donne 18 pour 100000 et considère que 28 cas pour 100000 était une exception !!!
 
De plus, la vaccination favorise l’apparition de la maladie chez des enfants de moins de 1 an, ceux-ci étant moins bien protégés par les anticorps de leurs mères qui n'ont pas fait la rougeole mais ont seulement été vaccinées. Or ce fait favorise grandement l'apparition des PESS d’après l’OMS. Concluez ?
Pourquoi le ROR n'est pas fait à 3 mois ?
Puisque les enfants nés de mères vaccinées (ou pas) mais qui n'ont pas connu la rougeole donnent peu d'anticorps à leurs enfants,  que ceux-ci deviennent vulnérables à la rougeole très tôt et qu'ils sont alors à risque de complications très graves comme la PESS, pourquoi ne pas envisager de les vacciner beaucoup plus tôt, quitte à différer les autres vaccins ? On sait que la vaccination n'est pas efficace si  l'enfant à encore des anticorps maternels et que c'est la raison évoquée pour différer la vaccination à 12 mois. Pour de tels enfants, on pourrait tester les anticorps à 3 mois et pratiquer la vaccination ROR à la place de l'hexavalent qui n'est pas si urgent.
Pourquoi cette stratégie n'est-elle pas proposée ni même envisagée ? Et si c'était parce que les virus vivants du vaccin ROR pourraient eux aussi investir le cerveau et y provoquer les mêmes dégâts que le virus sauvage quand cette vaccination est pratiquée sur un nourrisson ? D'ailleurs c'est le titre du document OMS cité plus haut  [0]. Il débute ainsi :
"Le Comité a passé en revue l’épidémiologie de la panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) et la prétendue relation entre vaccination antirougeoleuse et survenue d’une PESS."
 
Preuve que la possibilité que le vaccin puisse provoquer une PESS a bien été évoquée par certains auteurs, l'objectif de cet article de l'OMS étant d'en écarter la possibilité. Mais ...
EXTRAITS de la thèse de Diane Ninkam Nghemning  (Grenoble 2002) [1] 
 

«Les vaccins actuellement disponibles ne parviennent pas à bloquer complètement la transmission du virus dans la population .

On ne peut pas vacciner les enfants avant l'âge de neuf mois car la présence d'anticorps maternels réduit l'efficacité de la vaccination (Siber et al. 1993). »

 

“Ces échecs peuvent s'expliquer quand le vaccin est administré aux enfants de moins de 12 mois (Shaby, 1977) en présence des anticorps maternels contre la rougeole (Barrata, 1970). On estime que ces anticorps ont généralement disparu à 12 mois mais ils persistent encore plusieurs mois chez certains enfants et diminuent l’efficacité de la vaccination. Le taux de décroissance des anticorps maternels est inversement corrélé au niveau socioéconomique. »

"Les mères immunisées par la vaccination ont peu d’anticorps et sont donc prédisposées à transmettre un faible taux d’anticorps à leurs enfants (Markowitz, 1996 ; Zanetta, 2002). Les enfants nés de mères vaccinées perdent plus tôt leurs anticorps maternels et sont donc susceptibles à un très jeune âge."

On pourrait vacciner plus tôt les enfants nés de mères vaccinées MAIS les autres vaccins y font aussi obstacle. Le médecin pourrait poser la question à la mère : “avez-vous fait la rougeole ? avez-vous été vaccinée ?” J’avais soulevé le problème au cours d’une conférence à Poitiers par un prof de la fac de médecine dans le cadre de la semaine de la vaccination. Réponse :”trop compliqué !” Vraiment ? Le 4 mai 2011, à un colloque sur les vaccinations organisé par des parlementaires, j’ai entendu le président du CTV dire “il faut faire la deuxième dose 1 mois après la première afin de ne pas l’oublier”*.  Il avait bien compris à quoi elle servait !!!  Incroyable mais vrai. On fait une vaccination administrative dont le virus se moque bien : nos experts et ministres regardent la couverture vaccinal à 2 ans mais le virus regarde la couverture immunitaire entre 0 et 100 ans ! Qui est le plus malin ?.

* C'était à un colloque sur les vaccinations organisé par des parlementaires, à la Maison de la Chimie à Paris, le 4 mai  2011.

[1]  https://www.yumpu.com/fr/document/view/38634696/souches-africaines-du-virus-de-la-rougeole-etude-

Voir aussi mon article sur cette thèse (avec le n° des pages) "L'impossible éradication de la rougeole"

http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2017/10/03/35732843.html

 
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