Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Question des Vaccins
24 avril 2010

Grippe H1N1 : inflation de décès pour le premier anniversaire !!!


« Nous avons évité 1 million de morts au Mexique ! » s'exclamait le ministre de la santé du Mexique le 24 avril, à l'occasion du premier anniversaire de l'alerte mondiale au virus H1N1.

Oui, grâce aux « mesures immédiates et transparentes cette catastrophe a été évitée et elles sont le modèle à imiter par tous dans l'avenir ».

Le Mexique avait pris en effet des mesures drastiques, fermant écoles et universités, restaurants, théâtres, cinémas et ses sites archéologiques très touristiques

Les touristes avaient fui, les hôtels s'étaient vidés, et l'impact économique a été évalué à 2,3 milliards, 0,3% du PIB du pays.

Que ces mesures aient été efficaces, je suis tout prêt à le croire mais que sans elles il y aurait eu 1 million de morts au seul Mexique, c'est une autre couleuvre à avaler et de cela je ne suis nullement convaincu. D'abord parce que beaucoup d'autres pays qui ont été infectés et n'ont pas pris de telles mesures n'ont pas connu non plus une catastrophe de ce niveau.

Que le ministre se félicite des mesures qu'il a lui-même prises, c'est humain, mais il ne faut quand même pas en faire trop !


44 100 décès aux États Unis ?

L'épidémie de H1N1 n'a pas été conforme à la gravité annoncée et cela pose un gros problème de crédibilité aux experts et aux autorités de santé comme l'OMS. Il ne faudra donc pas s'étonner si des tentatives se manifestent pour réécrire l'épidémie dans un registre beaucoup plus grave qu'il n'est apparu.


Ainsi, une étude américaine tente d'établir que le nombre réel de décès attribuables à la grippe H1N1 aux États Unis serait de l'ordre de 44100 au lieu des 7500 enregistrés. En France (65 millions d'habitants) le nombre notifié de décès était 312 au 20 avril 2010 contre 7500 aux USA (302 millions d'habitants). L'écart est déjà très important et pose une première interrogation : pourquoi l'épidémie a-t-elle été beaucoup plus importante et beaucoup plus grave aux USA qu'en France ? J'ai posé la question sur le blog d'Antoine Flahault et Jean-Yves Nau, le journal de la pandémie.


Mais comment les auteurs de l'étude arrivent-ils à 44 100 décès ? Ils admettent que les décès de personnes atteintes de maladies cardiaques ou de diabète par exemples auraient été attribués à ces maladies et non à la grippe, d'où une sous estimation qu'ils ont cherché à corriger (voir une analyse de cette étude). Mais est-ce vraiment crédible ou y a-t-il derrière cette étude une volonté de modifier après coup l'impression laissée par l'épidémie en noircissant le tableau ?



Pour être cohérent il faudrait aussi reprendre les décès notifiés après vaccination car enfin, quand une personne décède dans les heures ou les jours qui suivent sa vaccination, le décès est systématiquement attribué à l'âge ou aux maladies de la personne et non au vaccin. Ce fut pratiquement le cas pour tous les décès notifiés à l'Afssaps dans le cadre de la pharmacovigilance. Il faudrait donc avoir des définitions homogènes, c'est à dire d'abord une volonté scientifique cohérente et là ...


Cette étude cherche aussi à mesurer globalement par un indicateur unique les âges des décès afin de comparer aux épidémies saisonnières. Ainsi, si une personne décède à 17 ans elle disposait d'une espérance de vie de par exemple 80 ans pour mourir à 97 ans alors qu'une personne qui décède de la grippe à 97 ans disposait d'une espérance de vie supplémentaire quasi nulle. Ainsi, ils ajoutent toutes ces années sur tous les décès pour obtenir le nombre d'années de vie perdues.

Pour ma part, je me méfie beaucoup de ce genre d'indicateurs qu'on peut manipuler assez facilement. Par exemple, si une personne diabétique de 17 ans décède de la grippe, elle n'avait pas une espérance de vie supplémentaire de 80 ans, très loin de là mais tout au plus la moitié. En a-t-il été tenu compte dans l'estimation du nombre de vies perdues ?

Si bientôt on nous démontre que tout c'est déroulé comme il avait été prévu et en beaucoup plus grave qu'on avait cru voir il ne faudra pas s'étonner...

PS- Sur le blog d'Antoine Flahault, un médecin-blogueur répond aux questions que je posais et qu'il se posait. Intéressantes réponses. A lire.

Publicité
Publicité
Commentaires
F
J'ai remarqué que mon message avait été caviardé sur le blog de Mr Antoine Flahaut... Je viens donc ici poser une question : quelle attitude peut-on avoir quand on s'est lourdement trompé ? Ou bien on reconnaît son erreur et on se fait oublier. Ou bien, comme un enfant pris en faute,on argumente à l'infini pour tenter de tirer sa raison. D'où ce livre qui paraît chez Plon. D'où aussi les chiffres qui font l'objet de ces discussions et dont tout le monde sait qu'ils sont invérifiables. La vérité est pourtant très simple et se passe de toutes ces arguties : nos experts ont perdu la face. Ils ont participé activement à une énorme mystification qui a coûté près de deux milliards à la France (pas perdus pour tout le monde) - et beaucoup plus au monde entier (coupable "indécence" a dit justement le professeur Gentilini)- et ils ont définitivement déconsidéré leur fonction, contribuant ainsi à alimenter une méfiance désormais générale de la population vis à vis des vaccins. Cette remarque vaut aussi pour l'OMS qui aura à s'en expliquer. Mais le phénomène n'est pas nouveau car les mêmes experts (précisons que Mr Yves Nau n'est pas un expert. Il a été journaliste et connu pour avoir pendant des années mis sa plume au service des fabricants de vaccins et refusé toute expression démocratique dans les colonnes du Monde). Ils avaient déjà trompé la population en 1994 en activant la peur d'un virus pourtant en perte de vitesse depuis 1990, celui de l'hépatite B. Il allait, disaient-ils, nous sauter dessus à chaque détour de rue et nous envoyer en masse ad patres. On a vu ce qu'il en est advenu : en quatre ans - avant sa suspension - il y a eu sans doute davantage de personnes détruites par ce vaccin que de vies sauvées. Mais là encore, pour se justifier, ils avancent des chiffres - eux aussi invérifiables - sans avoir l'honnêteté de rappeler que si l'incidence de l'hépatite B a baissé, c'est dû principalement aux mesures prises dans les hôpitaux pour favoriser une meilleure hygiène et aux contrôles plus rigoureux du sang destiné aux transfusions. Quel rôle a eu le vaccin ? Difficile de le dire ... En tout cas, ceux qui l'ont reçu dans ces années-là sont aujourd'hui nombreux à dire qu'ils ont perdu leurs anticorps (mais aucune étude n'en a été faite sur la population générale - dommage!), ce qui discrédite également l'idée qu'il puisse protéger quinze ans plus tard les bébés vaccinés, comme l'ont prouvé plusieurs études faites sur eux. On continue cependant et ni Mr Yves Nau ni Mr Antoine Flahaut, ni l'OMS bien entendu, ne s'en inquiètent. Il faut "éradiquer"! On verra dans 15 ans s'ils y sont parvenus...
Répondre
La Question des Vaccins
Publicité
Derniers commentaires
Archives
La Question  des Vaccins
Publicité