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La Question des Vaccins
9 novembre 2018

Le Gardasil favoriserait le cancer du col !

 

Voici des extraits de la lettre envoyée par le docteur Gérard Delépine aux parlementaires à propos de la vaccination par le Gardasil souvent présentée comme une vaccination contre le cancer du col de l'utérus et qui en réalité, le favoriserait !

Le texte complet :

2018_10_12_lettre_aux_parlementaires_Gardasil

 

Rapport pour Messieurs et Mesdames de la représentation nationale.


« Analyse des résultats avérés du Gardasil contre le cancer invasif du col de l’utérus.

Par Gérard Delépine. Chirurgien cancérologue, diplômé de statistiques médicales.

L’obligation vaccinale française a déclenché une véritable guerre de religion entre ceux qui croient en l‘effet toujours bienfaisant des vaccinations, et ceux qui ne comptabilisent que leurs complications. Afin de dépassionner le débat, je ne présenterai ici que des résultats avérés, officiels et indiscutables extraits des registres officiels et m’abstiendrai dans ce texte de commentaires et hypothèses qui pourraient pourtant permettre de mieux les expliquer.

Après 12 ans de commercialisation du Gardasil et plus de 200 millions de doses vendues, l’examen des registres officiels du cancer permet de tirer un premier bilan objectif d’efficacité anticancéreuse qui se révèle angoissant.

En effet on observe, dans tous les pays qui ont mis en oeuvre un programme de vaccination, une augmentation importante et significative de la fréquence des cancers invasifs touchant préférentiellement les groupes les plus vaccinés. »

Il cite alors l'Australie puis la Grande Bretagne avec cette courbe

 

 

 

"MEME PHENOMENE PARADOXAL EN SUEDE" écrit-il encore.

« Dans ce pays, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté progressivement depuis la vaccination passant de 9.6 en 2006, à 9.7 en 2009, 10.3 en 2012 et 11,49 en 2015. »

 

« En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006, et le programme de vaccination a été généralisé en 2010, avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de près de 80%. En 2012–2013, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans étaient vaccinées.

 

Le cancer du col de l'utérus a augmenté en Suède ces dernières années avec une augmentation de 27% du nombre de nouveaux cas annuels (de 440 à 562).[1] Dans ce pays, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté progressivement depuis la vaccination passant de 9.36 en 2006, à 9.7 en 2009, 10.3 en 2012 et 11,51 en 2015. [2]

 

 Les femmes de 20 à 24 ans ont vu leur risque doubler passant de 1.86 à 3.72 ; »

 

 

 

« En Norvège, depuis la vaccination, le registre du cancer montre une augmentation de l’incidence standardisée du cancer invasif du col de l’utérus de 12.2 en 2009, à 13.2 en 2012 et 14.3 en 2015 . Cette augmentation est due presque exclusivement aux jeunes femmes qui regroupent toutes celles qui ont été vaccinées. »

« Aux USA ... les femmes de plus de 50 ans, qui ont échappé à la vaccination bénéficient d’une diminution de 5% de leur risque (de 10.37 en 2007 à 9.87 en 2015), tandis que les femmes plus jeunes, qui regroupent les vaccinées, ont vu leur risque augmenter de 4% (5.24 en 2007 à 5.47 en 2015). »

« L’évolution de ces pays à forte couverture vaccinale peut être comparée à l’évolution constatée en France métropolitaine où la couverture vaccinale anti HPV est très faible (environ 15%) et qui peut être considérée pour cette raison comme un pays témoin. En France5, l’incidence du cancer du col de l’utérus a constamment diminué passant de 15 en 1995 à 7,5 en 2007, 6,7 en 2012 et 6 en 2017. Cette diminution de l’incidence s’est accompagnée d’une diminution de la mortalité de 5 en 1980 à 1,8 en 2012 et 1,7 en 2017. Ainsi dans tous les pays qui ont atteint un taux de couverture vaccinale anti HPV élevée, les registres officiels du cancer révèlent une augmentation de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, qui apparaît 3 à 5 ans après le début de la campagne de vaccination et qui affecte exclusivement les groupes d’âge qui ont été les plus vaccinés. »

Pour conclure :

« Ce risque de faciliter le cancer additionné aux effets secondaires connus enlève toute légitimité à cette vaccination, Les défenseurs du vaccin plaident pour la rareté supposée des « effets indésirables », mais peuvent-ils aussi prétendre que l’objectif officiel de la vaccination, diminuer l’incidence du cancer du col a encore des chances d’être atteint ?

Catastrophe sanitaire avérée. Peut-on éviter un nouveau scandale ?

L’augmentation du risque de cancer du col constatée dans tous les pays à forte couverture vaccinale constitue d’ores et déjà une catastrophe sanitaire qui justifie de diligenter en urgence des études complémentaires par des acteurs indépendants pour expliquer ce résultat paradoxal et de suspendre immédiatement la recommandation de ce vaccin.

En l’absence de mesures de précaution fortes, cette catastrophe sanitaire risque de se transformer en scandale sanitaire. »

Comment expliquer ce phénomène ?

La première idée qui vient à l'esprit serait que la réduction de la circulation des virus qui correspondent au vaccin favorise la circulation des autres virus. Ce phénomène est maintenant bien identifié pour les 91 souches de pneumocoques alors que le  vaccin contre des pneumocoques correspondait à 7 souches puis 13. La vaccination favorise la circulation d'autres pathogènes et pas uniquement de pneumocoques.

 

 

A lire aussi l'article de  Delépine sur AgoraVox :

 

Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-les-resultats-de-simulations-208775

 

 [1] Dillner J1, Sparén P2, Andrae B2, Strander B3. [Cervical cancer has increased in Sweden in women who had a normal cell sample]. Lakartidningen. 2018 Jun 5;115. pii: E9FD.

[2] Nationellt Kvalitetsregister för Cervix cancer prevention (NKCx), http://nkcx.se/templates/_rsrapport_2017.pdf [en suédois]

 

L'auteur a aussi publié avec sa femme Nicole Delépine, oncologue, cet ouvrage  Hystérie Vaccinale

 

 

 Voici des extraits d'une traduction Google d'un article sur la modélisation de l'évolution du cancer du col de l'utérus dans l'avenir en Australie :

https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(18)30183-X/fulltext

"Dans cette étude de modélisation, nous avons utilisé Policy1-Cervix - un modèle dynamique largement validé de vaccination contre le VPH, d'antécédents naturels et de dépistage du col utérin - pour estimer l'incidence du cancer du col utérin normalisée selon l'âge en Australie entre 2015 et 2100.

Nous estimons qu'en Australie l'incidence annuelle normalisée selon l'âge du cancer du col utérin diminuera pour atteindre moins de six nouveaux cas pour 100 000 femmes d'ici 2020 (fourchette 2018-2022) et moins de quatre nouveaux cas pour 100 000 femmes d'ici 2028. (2021-2035)

 

Scénarios et résultats modélisés
Nous avons prédit l'incidence du cancer du col utérin normalisée selon l'âge et les taux de mortalité associés en Australie chaque année de 2015 à 2100, en tenant compte de toutes les femmes âgées de moins de 84 ans. 
La mortalité par cancer du col de l'utérus devrait diminuer pour atteindre un nouveau cas par 100 000 femmes par an d'ici 2034 et rester autour de ce taux."
Ce sont des prédictions qui reposent en particulier sur l'hypothèse que la forme aigüe des maladies provoquées par le papilloma virus serait indispensable pour que le virus puisse, par la suite, générer un cancer. Il n'en existe aucune preuve. De plus, il existe de très nombreuses souches de ces virus et la vaccination contre certaines favorise la circulation des autres selon un phénomène bien connu désormais. De plus encore, selon les données rapportées par Nicole et Gérard Delépine, le cancer du col est en augmentation en Australie et dans d'autres pays ayant  déjà beaucoup vacciné ... 

"L’Australie, écrivent ces auteurs,  fut le premier pays à organiser la vaccination systématique pour les filles (dès 2007). Depuis cette date, ce n’est plus une diminution que les statistiques officielles révèlent, mais une augmentation, tant du nombre annuel de nouveaux cancers : (692 en 2006 contre 863 en 2014 et une estimation de 912 cas en 2017), que de l’incidence : 6.8 en 2006 vs 7.4 en 2014 !

De plus, la hausse d’incidence touche spécifiquement les femmes vaccinées et parallèlement au taux de couverture vaccinale du groupe d’âge auquel elles appartiennent. 

Celles qui ont été vaccinées lorsqu’elles avaient entre 8 et 12 ans ont vu leur risque augmenter de 100% (de 0.1 en 2007 à 0.2 en 2014). Celles qui avaient entre 13 et 17 ans lors de la vaccination : 113% d’augmentation (de 0.7 à 1.5 dans le groupe des 20 à 24 ans vaccinées pour plus de 80% d’entre elles). Et l’augmentation d’environ 33% pour les femmes plus âgées moins vaccinées, car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage : de 5.9 à 8 pour le groupe 25-29ans et de 9.9 à 13.2 pour celles de 30-34.

Cet accroissement du risque de cancer après la vaccination a été dramatiquement illustré par la triste histoire de Sarah Tait, championne olympique d’aviron au deux sans barreur, lors des JO de Londres en 2012. Cette championne a vu sa vie brisée en pleine gloire : elle a souffert de cancer invasif du col quelques années après avoir été vaccinée et en est morte à 33 ans. On ne peut bien sûr pas affirmer que la vaccination a été à l’origine de son cancer mais ..."

"Durant la même période, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque de cancer diminuer : -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même -31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

Comment l’auteur de l’article Maxi-science peut-il qualifier la vaccination comme «  une politique de santé publique efficace …une situation sanitaire privilégiée  » alors qu’elle a abouti à une augmentation de l’incidence globale du cancer du col d’environ 10% en six ans !"

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Commentaires
M
Voir:<br /> <br /> https://m.youtube.com/watch?v=a0OVpG5Y3Hc&feature=share
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B
En fait les auteurs avaient déjà répondu à cette publication australienne. C'est sur AgoraVox. EXTRAITS [0]<br /> <br /> <br /> <br /> "Parler encore du Gardasil, quitte à radoter ? La propagande mensongère marchande nous y contraint<br /> <br /> <br /> <br /> Le 4 octobre 2018 Bernard Crépin titre « Cancer du col de l'utérus : l'Australie serait en passe d'éradiquer la maladie » en se basant sur une « étude » publiée 2 jours plus tôt dans Lancet Public Health. Peut-on impunément continuer à désinformer les citoyens sur le faux bénéfice du dépistage organisé du cancer du sein (octobre rose), l’intérêt du PSA pour la prostate, ou sur le « miracle de l’immunothérapie donnée larga manu sans essai à tous les porteurs d’une mutation de leur cancer « susceptible » d’être sensible.<br /> <br /> <br /> <br /> Remplacer l’information scientifique par des résultats de simulation ? Le nouveau monde numérique de la com, loin du réel<br /> <br /> <br /> <br /> Ce credo peut se résumer ainsi : le cancer est dû à l’infection par les HPV, Le vaccin fait disparaître l’infection, le vaccin va donc éradiquer le cancer. Pour paraître scientifique, les auteurs ont traité leurs croyances par ordinateur à l’aide d’un logiciel de simulation, (comme tous les devins à la mode) et présenté leurs prédictions en « scénarios ».<br /> <br /> <br /> <br /> Or, comme le savent tous les informaticiens, l’ordinateur ne transforme jamais des hypothèses fausses en vérité. Leur article s’affranchit ainsi des faits constatés pour tenter de nous faire croire à un avenir radieux grâce à la vaccination par Gardasil."<br /> <br /> <br /> <br /> Autre article des auteurs :<br /> <br /> <br /> <br /> Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.agoravox.fr/tribune-libre/.../quand-les-resultats-de-simulations-208775 <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> {0] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gardasil-fake-news-a-repetition-208473
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B
Merci de donner référence de cette publication qui date du 2 octobre 2018. Je ne me suis pas investi dans ce problème complexe de la vaccination par le Gardasil. Nicole et Gérard Delépine l'ont fait et ont écrit un ouvrage sur la question. Il est sorti en même temps que la publication que vous citez et n'a donc pas pu être intégrée par les auteurs. Nicole est cancérologue et si Gérard est chirurgien, il est diplômé en statistiques médicales. Je pense qu'on pouvait a priori leur faire confiance. <br /> <br /> <br /> <br /> Quoi qu'il en soit, leur analyse des données dont ils disposaient, et qui sont nombreuses selon la bibliographie reproduite, mérite d'être étudiée même si c'est pour la réfuter en expliquant pourquoi, ce que vous ne faites malheureusement pas. Vous connaissez l'adage "il ne faut pas vendre la peau de l'ours ..." alors qu'il existe au moins 150 souches de papilloma virus et qu'on sait depuis l'utilisation généralisée des vaccins contre les pneumocoques que le fait de vacciner contre certaines souches favorise la circulation des autres. Christian Perronne le reconnaissait aux journées de veille sanitaire de l'InVS en novembre 2007.<br /> <br /> <br /> <br /> Donc la prudence s'imposerait avant d'annoncer la victoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Je vais informer les auteurs de votre réaction et surtout de l'étude à laquelle vous renvoyez..<br /> <br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> <br /> Bernard Guennebaud
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D
https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(18)30183-X/fulltext<br /> <br /> <br /> <br /> Un vrai article scientifique, avec de vrais résultats...l'Australie en passe d'éradiquer le K du col grâce à la vaccination...dommage de continuer à colporter des conneries
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