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La Question des Vaccins
21 mars 2018

A voir et écouter : Didier Raoult, Roger Salamon

 

Didier Raoult, microbiologiste de réputation mondiale, dirige à Marseille le plus grand centre français de traitement des maladies infectieuses. Il a publié en janvier 2018 un ouvrage "La vérité sur les vaccins" où il critique très sévèrement la nouvelle politique vaccinale de la France qu'il qualifie "d'incohérente,dépassée et inefficace" (quatrième de couverture).

Il expose son point de vue dans une vidéo qui "déménage" :

"11 vaccins obligatoires

« L’objectif de 95% de couverture vaccinale n’a aucune base scientifique »

affirme le Professeur Didier Raoult"

https://www.prevention-sante.eu/radio-tv/11-vaccins-obligatoires-lobjectif-de-95-de-couverture-vaccinale-na-aucune-base-scientifique-le-pr-raoult

 Roger Salamon s'exprimant sur le lien entre

sclérose en plaques et vaccination hépatite B :

"Je suis sûr qu'il y a eu des cas !"

Je suis intervenu le lundi 19 mars 2018 sur radio o2 Bordeaux sur le thème des vaccinations. Le professeur Roger Salamon participait également à cette émission. Il fut président du HCSP pendant 10 ans. C'est seulement  en audio:

https://www.youtube.com/watch?v=Ga_EPBp7ubk

L'émission "A ta santé", présentée par Franck Pengam et Dieyna Sy, est diffusée en direct sur la radio bordelaise O2 Radio (91.3) les lundis de 17h à 18h.

Roger Salamon est un ancien élève de l’École normale supérieure de Cachan (section mathématique), docteur en médecine, docteur en biologie humaine et professeur de santé publique. Créateur et directeur honoraire de l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement (Isped), il a dirigé au sein de l’Inserm le centre de recherche « Épidémiologie-Biostatistique » et l’unité « Épidémiologie, Santé publique et développement ».

 

J’ai recopié (à peu près) une partie des propos de Roger Salamon sur la sclérose en plaques après vaccination hépatite B. Vers 40’-43'.
Je venais d'exposer le signal sur les enfants avec 52% de conversion en sclérose en plaques pour les 154 vaccinés hépatite B contre 32% pour les 195 non vaccinés hépatite B, ce qui donne un signal très significatif (moins d'une chance sur 10000 d'avoir un tel écart par le fait du hasard). Voir mon article "un signal  fort oublié". Il répond :

 

"Je connais bien le problème, c'est nous qui à l'Isped à Bordeaux (qu'il a créé) et au Conseil (le HCSP qu'il présidait) avons étudié les données que Marc Tardieu nous avait transmises. Avec étonnement comme vous on a vu les résultats que vous dites alors qu'on nous disait que les myélines de l'enfant, des bébés, n'existaient pratiquement pas et qu'il n'y avait aucun risque d'atteintes ou quoi que ce soit. Mais il y avait des cas biaisés, disons entre guillemets, dans son échantillonnage et ça n'était pas significatif du tout contrairement à ce qu'on avait pensé en première lecture.

Mais jamais, jamais ni le ministère, ni le Conseil (HCSP) ni lui surtout (Marc Tardieu) auraient accepté de ne pas publier un résultat si c'était complètement avéré"

"Mais vous avez raison de soulever le problème de la sclérose en plaques et du vaccin hépatite B. Pourquoi ? Parce que ça été l'un des plus gros scandale qui s'est passé au niveau de la communication, en particulier pour l'adulte.

Il faut savoir qu'il y a eu, pour des raisons que je ne trouve pas normales, un excès de vaccinations, avec un certain ministre qui a lancé ça larga manu chez tout le monde.

On a eu l'impression qu'il y avait un certain nombre de scléroses en plaques chez l'adulte, là on ne parle plus de l'enfant, chez l'adulte, et qui étaient en excès. En fait le nombre de scléroses en plaques n'a pas bougé depuis cette vaccination massive.

Si presque tout le monde se vaccine il est évident que le neurologue quand il interroge un patient va trouver une vaccination.

Quand on compare, quand on prend des gens du même âge, il n'y a pas de différences de taux entre vaccinés et non vaccinés.

Sur le plan de la population il n'y a pas eu un excès de scléroses en plaques.

“Je le sais pour avoir été l'expert qui a regardé çà avec une grande dame très connue  qui était juge  et qui était extrêmement  favorable à ce qu'il y ait un lien.

 Mais , et c'est là qu'il faut bien comprendre, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des cas. Il n'y a pas de différences de taux sur le plan de la population mais il est tout à fait possible qu'il y ait eu des cas, et je suis sûr qu'il y en a eu, je suis sûr qu'il y en a eu" (il le répète 2 fois et il le répètera encore plus loin)

 

"Que certaines personnes qui avaient des myélines un petit peu abimées ont pu avoir, à cause de cette vaccination, une sclérose en plaques qui se développe et qui apparaisse”

 

En clair il a dit : il y a eu des cas mais pas assez nombreux pour créer un signal statistique. Du moins c'est ce qu'il affirme.

 

Voilà une déclaration qui pourrait être très importante pour l’indemnisation des victimes !

En novembre 2017, 2 cas ont été définitivement déboutés en Cassation au motif que les études épidémiologiques n'avaient pas montré l'existence d'un lien ...

 

Il ajoutera C'est dur à dire mais je vais le dire, ces cas pèsent peu par rapport à l'épidémie de cancers du foie que nous aurons dans 20 ou 30 ans en France parce qu'il y a moins de vaccinations anti hépatite B”

Sur la vaccination hépatite B Didier Raoult affirme "qu'elle a été lavé de tout soupçon" et qu'il ne faut pas  "écouter les fabricants de peur." (4è de couverture).

Il y a aussi cet éditorial [2] de AFIS qui cherche à faire le ménage entre la vraie science et les pseudo sciences :

"Si les tribunaux ne sont évidemment pas directement saisis pour trancher la controverse sur le fond scientifique, ils sont bien obligés de s’interroger sur les bases qui entourent l’affaire qu’ils ont à examiner. Et dans un certain nombre de cas, ils ont fondé leurs décisions sur des affirmations en contradiction avec le consensus scientifique.

Ainsi, par exemple, plusieurs jugements ont retenu un lien entre la vaccination contre l’hépatite B et la sclérose en plaques (Cour de justice de l’Union européenne en 2017, cour administrative de Nancy en août 2014, etc.). Pourtant, le consensus scientifique est établi : il ne met pas en évidence un tel lien [1]

il serait souhaitable que la justice s’appuie plus fortement sur la connaissance scientifique. Et, sur ce sujet, le statut actuel de l’expertise judiciaire, sans validation ni évaluation, est loin de donner un cadre satisfaisant.

  [1] Haut Conseil de la santé publique, « Avis relatif à la vaccination contre l’hépatite B », 2 octobre 2008."

Ainsi nous constatons que le lien renvoie à un avis du HCSP qui était présidé à l'époque par ... Roger Salamon ...

 [2]  http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2990

 Je mettrai ici d'autres citations intéressantes de Roger Salamon mais c'est long pour les recopier à peu près fidèlement à partir de l'enregistrement audio ...

Au cours de cette émission radio  j'avais sollicité Roger Salamon sur les publications de Marc Tardieu de 2007-2008 qui  avaient pour objectifs d'étudier le lien éventuel entre la vaccination hépatite B et l'apparition d'atteintes démyélinisantes et de scléroses en plaques. Celle de février 2007 faisait état de 33 cas vaccinés hépatite B après avoir fait la première atteinte. 10 d'entre eux ont converti cette première atteinte en sclérose en plaques, ce qui ne donnait pas de signal statistique. Celle d'octobre 2008 faisait état de 154 cas ayant fait leur première atteinte après la vaccination hépatite B. 52% d'entre-eux avaient fait par la suite une sclérose en plaques. Parmi les 195 cas qui n'avaient pas été vaccinés hépatite B, 32% avaient évolué en sclérose en plaques. Cela donne une chance sur 10000 d'observer un tel écart par le seul fait du hasard. On a donc là un signal statistique très fort en faveur d'un lien mais, curieusement, les auteurs n'ont pas étudié cette question dans leur publication alors qu'ils avaient pensé à le faire pour celle de février 2007.

Pourquoi ? On peut s'interroger.

 

Question 1 : auraient-ils pu ne pas voir le signal très fort ? Pour cela il ne fallait pas qu'ils se posent la question car si on la pose, on trouve la réponse. Si des neurologues et des épidémiologistes étaient incapables de penser à comparer les taux de transformation en SEP chez les vaccinés hépatite B et les non vaccinés hépatite B, ce serait désespérant, d'autant plus qu'ils avaient traité le problème pour les 33 cas vaccinés après la première atteinte. Donc ils ont trouvé et il a été décidé ne ne pas en parler dans la publication.

 

Question 2 : A quel niveau cette décision a-t-elle été prise ? Au niveau des auteurs en huis clos ou au niveau d'une autorité émanant du ministère ? L'affaire du signal obtenu par les auteurs sur les « observants au calendrier vaccinal » est éclairante à ce sujet : comment penser que les auteurs, après avoir décidé de ne pas publier le signal très fort relatif aux taux de conversion en SEP, en arrivent à publier un autre signal interprété comme signifiant que le fait d'avoir reçu avant l'âge de 2 ans 4 DTP, 1 BCG et 1 ROR favoriserait plus tard l'apparition d'une sclérose en plaques au delà des 3 années après avoir reçu une vaccination Engerix B contre l'hépatite B ?

 

Pour moi, avant d'échanger avec Roger Salamon, j'en étais ainsi arrivé à la conclusion que les auteurs avaient fait état de leur constat très significatif sur les taux de conversion en SEP. Ils voulaient le publier mais des autorités seraient intervenues pour le leur interdire formellement. Or les auteurs choisis pour étudier des données sont indépendants, c'est le code de déontologie en épidémiologie. Ils se seraient donc sentis bafoués dans leur indépendance et auraient décidé de réagir en donnant une leçon à leurs censeurs.

 

Aussi ils auraient recherché dans les données s'il était possible de trouver un autre signal. Ils ont alors trouvé celui là qu'ils vont garder secret afin d'éviter qu'on leur interdise à nouveau. L'annonce serait faite en conférence de presse par Marc Tardieu le jour même de la publication qui était prévue pour décembre 2008 par une revue britannique.

 

Coup de théâtre : courant septembre 2008 la revue annonce qu'elle avance la publication au 8 octobre en raison d'un résultat important pour la France ! La Grande Bretagne n'est pas concernée car elle ne vaccine pas ses enfants contre l'hépatite B. A part les auteurs et la revue britannique, personne ne sait ce qu'est ce résultat si important pour la France. Aussi les auteurs vont être convoqués au ministère, le soir du mercredi 24 septembre, afin de s'expliquer... Le lendemain à 9h45, le journal Le Monde publie un communiqué annonçant l'existence d'un risque augmenté d'atteinte démyélinisante pour les enfants ainsi vaccinés. Le journal cite seulement l'odds ratio 1,74 associé à l'ensemble des atteintes démyélinisantes sans évoquer l'odds ratio 2,77 associé aux seules scléroses en plaques. Il dit qu'il s'est procuré l'étude. On se demande comment puisqu'elle ne sera publiée que le 8 octobre. Ce ne peut être que l'une des personnes présentes la veille à la réunion au ministère.

 

Le même jour, vers 11 heures du matin, le président du CTV Daniel Floret, constatant que la presse s'était emparée du sujet, annonce une conférence de presse pour l'après-midi. Il évoquera seulement l'odds ratio de 1,74 en évitant de parler de l'odds ratio 2,77 beaucoup plus élevé. Il s'aligne ainsi sur le journal Le Monde, à moins que … car qui a informé le journal ? Il annonce aussi la convocation quasi immédiate du CTV pour plancher sur cette affaire et démontrer que le signal obtenu est le fruit du hasard ( c'est le risque de première espèce, c'est à dire le risque d'obtenir un résultat significatif alors qu'il n'y a rien).

 

Le lundi 29 septembre la Commission nationale de pharmacovigilance se réunira aussi et publiera son compte-rendu le lendemain, ce qui est un record car le délai habituel est plutôt d'une semaine. Marc Tardieu annonce qu'il tiendra une conférence de presse le 8 octobre, jour de la publication de l'étude. Une heure avant, le ministère fera savoir qu'il lui est interdit de tenir cette conférence de presse au motif qu'il ne pouvait parler le jour même de la publication de l'avis du HCSP.

 

Le 18 octobre, dans un communiqué, l'Académie de médecine s'inquiète d'une communication précipitée sur cette affaire. Fin octobre, le journal Le Monde s'étonne de constater que la conférence de presse de Marc Tardieu ne s'est toujours pas tenue. Le 4 mars 2009, au cours d'un colloque sur les vaccinations organisé à la Maison de la Chimie à Paris par un groupe de parlementaires, le sénateur Paul Blanc dira que Tardieu devait venir pour ajouter, sans commentaires, ''Il n'est pas venu''.

 

Au cours de l'émission radio, j'ai donc présenté à Roger Salamon le signal occulté sur les taux de conversion en SEP. Sa réponse va finalement totalement confirmer mon interprétation. Il va confirmer très clairement qu'il connaissait très bien ces données car elles avaient été étudiées à l'Isped de Bordeaux qu'il a crée ainsi qu'au HCSP dont il était le président et au ministère selon ce qu’il a dit. Donc ce signal était connu bien au delà des seuls auteurs. Il affirmera que personne ne se serait opposé à la publication d'un tel signal, ni le HCSP, ni le ministère et encore moins Marc Tardieu. Concernant Marc Tardieu, je n'en doute pas une seconde vu la suite des évènements mais pour les 2 autres, je suis plus sceptique ...L'affaire autour du signal sur les ''observants'' au calendrier vaccinal pourrait être démonstrative.

 

Cependant, Roger Salamon va affirmer, pour justifier la non publication du signal, qu'il y avait d'importants biais de sélection et que c'était pour cette raison que Tardieu avait décidé de ne pas le publier. Pourtant, à la page 6 de la publication de 2008, les auteurs écrivent :

 

« The strengths of our study include …. the inclusion of the vast majotity of incident pediatrics cases in France. »

 

De plus, s'il existait un biais de sélection suffisamment important pour changer le signal très fort constaté sur l'échantillon des 349 cas d'atteintes démyélinisantes retenus dans l'étude, alors TOUS les autres tests en seraient affectés, y compris les résultats non significatifs qui pourraient s'en trouver changés.

 

Ce biais général affecterait donc aussi le résultat trouvé sur les ''observants'' au calendrier vaccinal. Si un biais possible de sélection a effectivement été évoqué par la Commission de pharmacovigilance, ce biais éventuel porte sur la réduction aux cas ''observants'' et serait sans effet sur l'ensemble des 349 cas.

Je laisse au lecteur le soin de conclure.

De plus, ce fameux signal qui fit tant de bruit n'existait pas en réalité !!! OUI, il repose en fait sur des erreurs monumentales dans l'utilisation des tests statistiques par les auteurs et comme les commentateurs ont été formés comme eux, personne ne s'en était rendu compte !!!

Voir mon article "..... beaucoup de bruit pour rien !''   http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2018/02/07/36121962.html

 

 Didier Raoult

Didier Raoult page 92 de son livre "La vérité sur les vaccins" :

"ces campagnes de vaccination réalisées en Afrique avec des aiguilles qui n'étaient pas à usage unique et qui ont diffusé dans les populations l'hépatite B et C et sans doute favorisé l'infection par le VIH.

Chape de plomb sur le sujet."

Résumé de l'entretien avec Didier Raoult qui est contre les obligations vaccinales (je ne suis pas le rédacteur de ce résumé :

 

Pour résumer la pensée du Pr. Raoult voici les principaux points de l’interview dont l’objet concernait les 11 vaccins rendus obligatoires pour les nourrissons depuis 2018.
Il faut sortir du débat fermé Il n’y a pas d’un côté les bons qui sont pour les vaccins et de l’autre les archaïques qui sont contre estime le professeur : « tout ça n’a pas de sens ».
« Il faut faire au cas par cas une analyse bénéfice-risque » « Si le risque d’une maladie n’existe pas le risque du vaccin est inacceptable».

 

Il ne sert à rien de vacciner contre des maladies qui n’existent plus, les maladies fantômes. Il faut identifier les vrais problèmes de santé publique.

 

Oublier les maladies fantômes

 

Sont donc inutiles pour le nourrisson français en 2018 car les maladies ont disparu :

 

1-le vaccin contre la diphtérie

 

2-le vaccin contre le tétanos

 

3-Le vaccin contre la polio : « actuellement le vaccin anti-poliomyélitique n’a pas d’intérêt.(22 :10)

 

Soit pour faire simple le DTP qui rassemble les trois et qui était le seul obligatoire avant l’extension décidée par Emmanuel Macron pour 2018.

 

« A partir du moment où il n’y a plus de risque, il ne peut pas y avoir de bénéfice. C’est évident. »(19 :28)

 

 

 

Oublier les maladies peu graves ou peu répandues chez les nourrissons

 

Il ne sert à rien de vacciner massivement les nourrissons français contre des maladies qui ne sont pas graves (qui font peu de morts) ou qui ne touchent que des groupes à risque.

 

Il ne faut pas se tromper de cibles.

 

Sont donc inutiles pour le nourrisson français en 2018 :

 

4- Le vaccin contre l’hépatite B, car la maladie transmissible par le sexe ou les seringues souillées ne concerne pas les nourrissons français. Le professeur préconise plutôt la vaccination des pré-ados.(24 :14)

 

5- Le vaccin contre la méningite C qui ne concerne que des cas sporadiques. « c’est pas négligeable mais c’est un mort par an. »(11 :18) » C’est 30% des méningites à méningocoques  » (31 :46) Le reste 70% concerne la méningite B.

Voir mon article sur "La scandaleuse obligation du vaccin contre le méningocoque C"

http://questionvaccins.canalblog.com/archives/2018/01/28/36089240.html

 

6- Le vaccin contre La rougeole « il y a un mort par rougeole par an » (11 :11) alors que les maladies bactériennes dans les hôpitaux font 24 000 morts par an. Ce sont les personnels de soins qui doivent être ciblés. (07 :23)

 

 

 

Quelle est l’efficacité du vaccin contre la rougeole ? « On ne sait pas »

 

Le vaccin contre le pneumocoque « c’est l’inverse de la rougeole, contrairement à ce qu’on pensait, il dure beaucoup plus longtemps. Il dure à peu près 10 ans » (28 :20)

 

« On ne savait pas qu’il fallait faire deux injections, pendant longtemps on en a fait une maintenant on se rend compte qu’il faut en faire une deuxième

 

« on est en train de rattraper ça on est pratiquement à 80% ; ya pas de drame et il y 300 cas de rougeole en France (04 :50) »

 

« Il y a eu un phénomène particulier en 2011 en Italie aussi , un phénomène qui a mis en évidence qu’une seule vaccination ne suffisait pas . Il est bien possible d’ailleurs que deux ne suffisent pas .On le verra avec le temps c’est un vaccin récent. Donc on verra si à 60 ans avoir eu deux injections de rougeole ça suffit ou ça suffit pas . Pour l’instant on ne le sait pas. (07 :29)

 

« Ce qui s’est passé pour la rougeole , c’est une maladie extrêmement contagieuse chez les gens qui ne sont pas protégés.on a des frontières poreuses . Il y a eu une épidémie en roumanie, les roms sont arrivés ils ont foutu la rougeole à ceux qui n’avaient pas d’anticorps(07 :14)

 

 

 

Total des vaccins dont les nourrissons peuvent se passer : 6 sur 11

 

Cela fait donc si on fait l’addition : 6 vaccins sur 11 qui ne sont pas utiles de façon massive et obligatoire pour des nourrissons français par ailleurs en bonne santé et vivant dans des bonnes conditions d’hygiène.

 

 

 

Conserver certains vaccins du nourrisson soit  5 vaccins sur les 11 obligatoires

 

Sont utiles pour le nourrisson , selon le professeur,

 

7-Le vaccin contre la coqueluche (surtout pour les femmes enceintes),

 

8-Le vaccin contre l’hémophilius HIB (22 :18) « un des trois tueurs que l’on a après une infection virale respiratoire » ,

 

9-Le vaccin contre oreillons

 

10-Le vaccin contre la rubéole

 

11-Le vaccin contre les pneumocoques (Prévenar). « Pneumocoque, c’est un problème de santé publique » .

 

Soit 5 vaccins sur les 11.

 

Se concentrer sur les vrais problèmes de santé publique

 

Il faut au contraire reconnaître les vrais problèmes de santé publiques ; Selon le Pr.Raoult  « les tueurs »  sont :

 

Les pneumonies, les diarrhées à clostridium difficile (46 :50) « il tue 2500 personnes par an en France », la grippe (12 :11), la varicelle « plus de morts avec la varicelle qu’avec la rougeole » (12 :30) , les rotavirus (gatro-entérites)  .

 

Il n’y a pas de problème avec le taux de vaccination en France ce n’est pas un problème de santé publique.

 

« Moi je crois que la confiance s’érode parce que plus personne ne comprend l’intérêt d’un certain nombre de vaccin puisqu’on ne voit pas de stratégie vaccinale autour des maladies qui existent. » (10 :40)

 

L’objectif de 95 % de couverture vaccinale n’a aucune base scientifique.

 

La politique vaccinale, c’est de la politique ce n’est pas de la science

 

« C’est pas de la science qu’on applique là c’est une stratégie politique qui est différente de celles des Etats unis ou de la Grande Bretagne . C’est pas de la science c’est des stratégies politiques qui sont basées sur des recommandations qui sont faites par des gens qui sont plus ou moins qualifiés pour réfléchir sur les besoins de santé publique et ça ne représente pas les priorités publiques que je constate tous les jours . » (05 :55)

 

« C’est une fantaisie scientifique , ces modèles mathématiques qui représente de la science comme moi je représente un joueur de lutte »(06 :40)

 

« Ces espèces de chiffres de 95 % c’est des trucs de bureaux administratifs . Ca n’a aucune base scientifique. Aucune, personne n’a jamais démontré une chose pareille. C’est une spéculation sur des modèles mathématiques qui ne prédisent jamais rien. Ca marche jamais les modèles mathématiques de prédiction ». (09 :07)

 

Le professeur Raoult a été  le rédacteur en chef pendant près de dix de la plus grosse publication européenne de maladies infectieuses.

 

Les vaccins ne sont que l’un des moyens de l’arsenal de la médecine. Par exemple pour combattre clostridium il faut éviter certains antibiotiques.

 

« Derrière tout cela, il y a des problèmes scientifiques qui nécessitent d’être réfléchis qui ne sont pas simplement les Français sont idiots, ils ne font pas ce qu’on leur demande. »

 

Il y a des réflexions à avoir sur les décisions de prendre des obligations brutales d’obliger la population à faire quelque chose ; Il faut qu’il y ait une situation de risque, une situation de guerre ou d’épidémie qui justifient des mesures qui soient extrêmement rigoureuses. On n’est pas dans cette situation… et ces espèces de chiffres de 95%,  c’est des trucs de bureau administratif. Cela n’a aucune base scientifique, aucune. » (08 :37)

 

Les effets secondaires, il ne faut pas les ignorer.

 

 Il faut faire confiance au pouvoir de conviction des médecins en matière de vaccin plutôt que passer par des obligations.

 

Il n’est pas possible de trouver des vaccins efficaces pour des maladies qui naturellement ne sont pas immunisantes : Dengue, sida …

 

Les vaccins anciens n’ont jamais fait l’objet d’une analyse scientifique d’efficacité.(41 :50)

 

Certains vaccins étaient très dangereux car c’était des virus vivants : la polio.

 

Les dernières polios en Europe étaient provoquées par les virus des vaccins.

 

« La solution à tout n’est pas le vaccin » (43 :24)  » C’est une partie de l’arsenal préventif de la médecine . Point final. C’est pas la panacée.» (44 : 35)

 

« On n’a pas le culte du chiffre dans ce pays … Il faut compter, compter, compter et une fois qu’on a compter, on s’attaque aux problèmes qui existent pour de bon. Pas à ceux qui n’existent pas. » (46 :25)

 

« il n’y a pas une science à laquelle tout le monde est obligé de croire…C’est pas blanc ou noir … Je ne crois pas que ce soit si simple que ça. » (52 :00)

 

C’est la discordance entre les vaccins recommandés et assez bien utilisés et l’énormité de maladies les plus courantes pour lesquelles on n’a pas de stratégie vaccinale qui elles tuent beaucoup.

 

La solution c’est pas de dire écoutez maintenant tout ce qui était recommandé on a  qu’à le  rendre (05 :31) obligatoire et les gens vont obéir , c’est pas si simple. (05 :07)

Roger Salamon avait dirigé un groupe de travail sur le syndrome de la guerre du Golfe

 

http://www.caducee.net/DossierSpecialises/sante-publique/presentation-rapport-salamon.asp

 

Extraits : " Les vaccinations multiples pratiquées pendant le déploiement, et particulièrement celles visant à la protection contre des armes bactériologiques ( charbon, botulisme, peste, ..) semblent associées à un excès de certains signes et symptômes."

 

"Le Groupe de travail souligne l'intérêt d'effectuer des recherches sur les effets des stimulations antigéniques* répétées chez l' adulte."

 

* Stimulations antigéniques : c'est à dire des vaccinations.

 

Il y a aussi son rapport de 286 pages sur ce syndrome :

 

https://www.inserm.fr/sites/default/files/2017-11/Inserm_RapportThematique_EnqueteFrancaiseGuerreGolfe_2004.pdf

 

 

 

 

 

 

 

 

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