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La Question des Vaccins
30 novembre 2017

Obligations vaccinales : mes courriers aux parlementaires

J'ai écrit à quelques dizaines de parlementaires, surtout ceux qui s'étaient exprimés au cours des différents débats. Voici un exemple de mes courriers transmis à des députés.
Additif
J'ajoute qu'il aurait été bien que les parlementaires, avant de voter, aient pu entendre ces 6 minutes de vidéo sous-titrée (le demander en cliquant en bas à droite) du professeur Chris Exley sur l'aluminium et l'autisme. Il a trouvé des quantités considérables d'aluminium à l'intérieur des cellules cérébrales d'adolescents morts alors qu'ils étaient autistes.
https://www.youtube.com/watch?v=SmkVv8pcVhc 
il parle aussi du TRANSPORT de l’aluminium vers le cerveau par des cellules du sang et de la lymphe. L’aluminium seul n’explique pas tout, il faut aussi qu’il aille sur site. Romain Gherardi parle aussi de ce transport par des macrophages qui confondent l’alu avec des bactéries quand l’alu a la taille adéquate.
 
Ceci n’expliquerait pas cependant les nombreux cas d’autisme qui apparaissent très peu de temps après une vaccination ROR sans alu mais avec une maladie intestinale grave. L’enfant a cependant reçu auparavant d’autres vaccins avec alu.
Et si ce vaccin ROR sans alu mais à virus vivants pouvait, chez certains enfants, déclencher un processus de transport vers le cerveau de l’alu déjà présent et apporté par d’autres vaccins ?
Publication associée :
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0946672X17308763
Fin de l'additif
... je voudrais attirer votre attention sur le fait que ces 11 vaccins sont regroupés en seulement quatre combinaisons vaccinales :

Hexavalent, ROR, Prévenar et méningocoque C

 Vous avez pu constater que la vaccination obligatoire par ces 4 combinaisons vaccinales a été présentée au nom de l’intérêt général. Or, l'intérêt collectif n'est pas dans l'utilisation généralisée, encore moins obligatoire de ces 4 présentations vaccinales. Voici, parfaitement connus des experts, les arguments principaux les plus simples qui vont à l'encontre de leur utilisation généralisée, a fortiori obligatoire.

 

 

Prévenar et méningocoque C

 

Extraits du résumé en ligne [1] d'une communication présentée par Christian Perronne (ancien président du CSHPF et du CTV) le 30 novembre 2007 aux journées de veille sanitaire organisées par l'InVS et auxquelles j'assistais :

Il y a en particulier le dernier paragraphe :

« pour certains microbes à sérogroupes multiples et en l’absence de couverture sur l’ensemble des souches, le déplacement de souches microbiennes dans la population, dontl’impact épidémiologique pourrait, dans certains cas, faire perdre le bénéfice de la vaccination (pneumocoques, méningocoques). »

Son propos s'applique donc aux vaccins prévenar et méningocoque C que le ministère veut rendre obligatoires pour les enfants.

Voici une copie d'écran pour authentification immédiate :

 

Vous relèverez la restriction “en l’absence de couverture sur l’ensemble des souches” : on est passé, pour les enfants du prévenar 7 au prévenar 13 en raison de cette problématique, les 6 souches supplémentaires étant celles qui circulaient aux Etats Unis après l’introduction du prévenar 7.  Elles ne sont pas forcément adaptées à la France. Il existe beaucoup d’autres souches comme l’attestent l’existence du  prévenar 23 qui est loin de couvrir toutes les souches.

Il y a aussi ce paragraphe du résumé  :

« Il n'est pas suffisant pour un vaccin d'être efficace et bien toléré pour être recommandé, surtout de façon généralisée :

le vaccin méningococcique de type C … n'est recommandé que pour des personnes à risque ou dans des situations épidémiologiques bien particulières. »

« Les principaux motifs pour restreindre l'utilisation d'un vaccin ou pour ne pas le recommander … sont :

  • une morbidité ou une mortalité faible, en France, de la maladie à prévenir (méningocoque C, zona, rotavirus). »

J'avais en particulier noté, à l'époque, les propos oraux de Christian Perronne sur les vaccins pneumococciques :

«  connu sous le nom de Prévenar et recommandé depuis 2006  en vaccination généralisée des enfants en France. Il mentionne qu’on a sur ce vaccin une expérience limitée dans le temps avec 800 000 vaccination par an aux USA où on a observé une décroissance de la mortalité (30 cas en moins par an) par infection invasive à pneumocoque. Mais aussi une perte du bénéfice chez les Inuits d’Alaska après quelques années d’utilisation : absence de diminution de la mortalité globale par les infections invasives à pneumocoques avec accroissement de l’incidence chez les sujets jeunes immunodéprimés.

En France on a noté une réduction de 7 cas chez l’enfant mais avec une légère augmentation des infections à pneumocoques tous âges confondus. »

Notons aussi que Christian Perronne a signé tout récemment la pétition des 200 Grands Médecins demandant l'élargissement des obligations à 11 vaccins incluant en particulier le ménigocoque C  et le prévenar...

 

Hepatite B

Son vaccin est inclu dans une combinaison des 6 vaccins diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, haemophilus HiB et hépatite B.

 

Il est non seulement inutile mais clairement contre-productif de vacciner les nourrissons en France contre l'hépatite B car, 22 ans après la vaccination de l'enfant, la protection n’existe pratiquement plus alors que c’est au delà de cet âge que les risques de contaminations sont de très loin les plus importants en France.

Voici un document OMS très court à ce sujet authentifiant cette affirmation [2]

 

« Conclusion: The evidence for long-term protection of HepB by outcome is as follows:

1) High quality evidence to support effectiveness of a primary series of HepB to prevent any HBV infection at 15 years post vaccination of infants.

  1. High quality evidence to support effectiveness of a primary series of HepB to prevent chronic HBV infection at 15 years post vaccination of infants.

 

  1. Low quality evidence to support effectiveness of a primary series of HepB to prevent HBV infection at up to 22 years post-vaccination of infants. » 

Notons que certains pays européens dont les données épidémiologiques sont similaires aux nôtres (Grande-Bretagne, Islande, Danemark et les trois pays scandinaves, Hongrie, Malte) n’ont pas suivi les recommandations de vaccination universelle de l’OMS. Ils se trouvent ainsi confortés dans leur choix qu’ils avaient exprimé dès le début.

Copie d’écran pour authentification immédiate. Le SAGE est le Comité OMS sur la sécurité des vaccins :



La vaccination contre la rubéole

 

 Les données médicales sont que la rubéole est une  fièvre éruptive très peu grave en soi et qui peut même passer inaperçue. La seule complication sérieuse est pour le fœtus portée par une femme non immunisée. C’est le seul élément que l'on pourrait avancer (et qui est avancé)  pour tenter de justifier une obligation vaccinale pour cette maladie. Mais alors pour qui ? Pour les enfants âgés d’un an ou pour les adolescentes ?

La vaccination des enfants a pour effet de réduire la circulation du virus, comme pour la rougeole, et donc de réduire les risques de contamination de la femme enceinte. C'est bien là l'avantage avancé pour justifier la vaccination systématique des enfants, y compris des garçons.

Mais, car il y a un mais très important et même deux :

1-  Vaccinées à 1 an, les femmes en âge de procréer ne resteront pas immunisées par cette vaccination pendant la totalité de cette période critique, par exemple après 30 ans.

2- La vaccination des enfants réduit aussi pour la femme enceinte la possibilité qu'elle ait au préalable été immunisée par la circulation des virus comme cela pourrait être en l’absence de la vaccination des enfants. On le constate pour la rougeole, celle-ci se déplace vers les adultes pour laquelle elle est plus grave. Or,

pour la rubéole ce sont justement des adultes qu'il faut protéger et non les enfants.

 Autrement dit, la stratégie choisie est-elle la plus performante ? Oui si elle permettait d’éradiquer le virus mais personne n’envisage son éradication qui parait hors de portée en raison en particulier des importations. N’aurait-il pas été préférable, comme ce fut envisagé initialement, de laisser le virus circuler en évitant au contraire de vacciner les enfants pour se contenter de proposer la vaccination aux seules adolescentes, en se limitant même à celles dont on aurait vérifié au préalable le statut immunitaire ?

Cette vaccination systématique des enfants apparaît comme

une perte de chance pour les femmes enceintes.

 L’arrivée quasi exclusive du vaccin triple ROR et la production limitée des vaccins simples (par choix industriel) ont modifié la donne, du moins en pratique mais le juridique ne devrait pas en tenir compte pour apprécier l’obligation du vaccin contre la rubéole aux enfants d’un an

Cette maladie ne crée aucune menace pour la population, seuls un certain nombre d’enfants naitront malformés. Il est légitime de chercher à en réduire le nombre mais pas à n'importe quel prix. On pourrait y parvenir plus sûrement par une stratégie vaccinale plus adaptée vue l’impossibilité de l’éradication : à savoir, la vaccination ciblée des adolescentes. De plus le vaccin ROR n’est pas dépourvu d’inconvénients graves.

Sur les conditions juridiques des obligations vaccinales

Le 14 novembre 2006, à la seconde journée de l’audition BCG sur la levée de l’obligation, les organisateurs (notamment, le futur directeur de la nouvelle agence Santé publique France, François Bourdillon), avaient invité le Pr Didier Truchet, juriste de haut niveau ( faculté de Droit Paris II et président de l’association française de droit de la santé en 2006) [3]. J’ai son exposé  dans sa totalité, du moins la version écrite qu’il avait transmise a posteriori.  Quelques extraits utiles pris dans les Actes de cette audition :

1 Jusqu’où est-il possible de porter atteinte à la liberté individuelle pour protéger la santé de tous ?”

2- Pas de hiérarchie entre la liberté individuelle et la protection de la santé. L’une et l’autre sont au niveau le plus élevé, celui de la constitution. Aussi, aucune des 2 valeurs ne peut l’emporter sur l’autre. Il convient donc de les concilier.

Dans sa décision du 29 juillet 1994 (loi bio éthique) le Conseil Constitutionnel a affirmé que la protection de la santé  doit être concilié avec la sauvegarde de la dignité de la personne humaine et avec la liberté individuelle.”

 « Les modalité de la conciliation »

« La liberté est de principe, sa limitation l’exception. Cela signifie que le silence de la loi laisse intacte la liberté individuelle. Pour limiter la liberté individuelle au nom de la santé publique, il faut respecter deux principes.

* principe de nécessité : la mesure restrictive est-elle vraiment nécessaire à la protection de la santé ?

* pas moins important, celui de  proportionnalité : pour être légale la mesure  restrictive de liberté  doit être proportionnée  à la menace qui pèse sur la santé publique, ni trop ni trop peu.

 En outre le choix n’est jamais définitif, il doit même être régulièrement adaptée à l'évolution de la menace sanitaire, des données épidémiologiques, des techniques de prévention et de soin, des connaissances scientifiques … mais aussi des mentalités et attentes de la population. »

Une question qui devrait s'imposer

La vaccination obligatoire des enfants de 1 an contre la rubéole (entre autres)

correspond-elle à la protection de la santé de tous ?

 

Plus précisément, si le ROR n’existait pas et que seuls les 3 vaccins dissociés existaient, l’autorité envisagerait-elle de rendre obligatoire celui contre la rubéole ? Très probablement non ! En effet, d’un point de vue juridique, je ne suis pas juriste, l’obligation du ROR devrait trouver sa justification dans l’obligation justifiée de chacune de ses 3 composantes, comme si elles étaient indépendantes. Elles devraient donc respecter les conditions rappelées par le professeur de Droit Didier Truchet.

 Or, comme il le rappelait, une obligation vaccinale ne peut se décréter d'une façon arbitraire et autoritaire, elle est juridiquement conditionnée par des règles.  Seraient-elles satisfaites pour la vaccination des enfants contre la rubéole à l'âge d'un an ?

  Je laisse à chacun le soin d’appliquer les conditions rappelées par Didier Truchet à la vaccination des enfants d’un an contre la rubéole.

[1] http://invs.santepubliquefrance.fr//publications/2007/jvs_2007/vaccination/1.pdf  (résumé en ligne de la communication de Christian Perronne)

[2] Doc OMS sur l'hépatire B http://www.who.int/immunization/hepb_grad_duration.pdf

[3] Didier Truchet http://www.u-paris2.fr/fr/universite/enseignants-chercheurs/m-didier-truchet

 

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