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La Question des Vaccins
14 octobre 2015

Comment se propage le virus de la grippe ?

Une question d’utilité publique ...
(pour éviter des "morts" dans les forums sur la grippe et sa vaccination  (sourire ...) 
 
 
 
Je vais d'abord décrire ce que j’avais retenu des explications que j'ai saisies un peu à la sauvette en 2009 et qui avaient été données par des spécialistes de la grippe s’adressant à des médias. Je ne sais pas si j’ai gardé des liens références dans mes nombreux articles de l’époque ni si ces liens seraient encore valables aujourd’hui mais j'en donne un autre qui semble très sérieux (voir l'ANNEXE).
Voir aussi le rapport et l'avis du HCSP du 30/10/2015 sur les mesures barrières :

"Pour toutes les infections respiratoires, les mesures d’hygiène incluant les mesures barrières sont des moyens importants de prévention.. En milieu communautaire, l’hygiène des mains doit être promue pour la lutte contre les infections respiratoires ou non et repose surtout sur le lavage à l’eau et au savon, voire l’utilisation de solutés hydro-alcooliques (SHA). En collectivité de soins, l’hygiène des mains est primordiale pour limiter la transmission croisée en privilégiant la friction hydro-alcoolique des mains en l’absence de souillures, sinon avec l’eau et le savon.

Le HCSP recommande des campagnes d’information auprès du public sur la mise en œuvre des mesures barrières non spécifiques telles que l’hygiène des mains, la limitation des contacts entre les personnes malades et les autres, en particulier les sujets à risque.

Il recommande une large diffusion de ces mesures auprès des établissements médicaux, médico-sociaux et d’enseignement."

 
Le virus de la grippe est à l’origine un virus des oiseaux, donc un virus “léger” si on peut dire. Comme les oiseaux il "vole" !  Par l'air respiré il peut se loger dans les fosses nasales et y séjourner. S’il ne va pas plus loin, la personne ne sera pas malade, ne produira pas d’anticorps. S’il va plus loin et que la personne tombe malade, ses anticorps seront sans action sur les virus qui sont encore dans ses fosses nasales. Si elle a été vaccinée, ses anticorps seront aussi sans effet sur le virus ainsi placé.
 
De ce perchoir, en quelque sorte, le virus pourra s’envoler (j’utilise des images) vers d’autres personnes (respiration, toux, chant ...) ou aller sur les doigts de la personne puis sur les poignée de portes etc.
 
C’est pourquoi des recherches avaient été entreprises pour produire un vaccin nasal, comme le vaccin oral pour la polio, les virus polio se propageant par les selles. Il en existe un à  virus vivants et disposant d'une AMM comme l'indique le Guide des vaccinations 2012 à la page 85 sur le site de l'InPES :
«Il existe à ce jour  un seul vaccin vivant atténué disposant d'une AMM.
L'atténuation du virus est liée à des souches qui ne peuvent pas se répliquer au delà de 39°C pour les souches A, de 37°C pour la souche B. Le  virus atténué peut ainsi se multiplier au niveau du nasopharynx et initier une réponse immunitaire muqueuse et sérique. Par contre le virus est incapable de disséminer au niveau des voies respiratoires inférieures et des poumons, empêchant ainsi l'apparition des signes cliniques de la maladie.
Ce vaccin se présente dans seringue préremplie avec un embout dédié permettant de pulvériser le vaccin par voie intranasale.
Le vaccin est indiqué chez les enfants et adolescents de 24 mois à 17 ans. »
On voit la correspondance avec le vaccin polio oral qui crée à la fois une immunité sérique et au niveau de l'intestin : on a ici une immunité sérique et au niveau des muqueuses nasales.
 
Conséquences : la vaccination injectable ne peut pas avoir une véritable action pour empêcher le virus de voler de personnes en personnes. L’objectif réel (et déclaré, sauf propagande) de la vaccination a toujours été de réduire les complications de la grippe et non d’en limiter la diffusion. Je me souviens d’une affirmation d'Antoinee Flahault  disant qu’il n’existait aucune preuve qu’on pouvait arrêter une épidémie de grippe par une campagne de vaccination même s’il a aussi affirmé qu’avec 50% d’immunisés l’épidémie s’arrêterait. Il parlait aussi beaucoup des porteurs asymptomatiques.
 
Ainsi, le vaccin grippal serait un vaccin égoïste, cad qui ne protège, au mieux, que le vacciné sans aucune incidence sur la diffusion du virus.
 
De même, le vaccin polio injectable est, de manière certaine, un vaccin égoïste (terme utilisé par les épidémiologistes ; par exemple le BCG est qualifié de vaccin égoïste) puisque des virus contaminants ayant pénétré par la voie orale poursuivront leur route vers le gros intestin et se retrouveront là ou iront les selles sans que les anticorps n’y puissent rien. D’où une possible contamination d’eaux consommées par les populations ... (voir par exemple mon article sur l'éradication du poliovirus sauvage de type 2)
Si les virus grippaux traversaient les fosses nasales sans s’y attarder pour ne devenir potentiellement contaminants pour d’autres personnes qu’après avoir été exhalés par les poumons, alors les anticorps vaccinaux pourraient bloquer le virus et empêcher le vacciné de devenir contaminant. S’il est exact que des virus peuvent rester dans les fosses nasales sans passer par le corps, alors la vaccination n’y pourra rien.
 
Mais ces explications fondamentales ne sont pratiquement jamais données, sauf pendant la période exceptionnelle de 2009, car elles tueraient immédiatement le débat périodique annuelle sur la vaccination grippale et l’affirmation selon laquelle il faut se vacciner pour protéger les autres. Certains s‘étripent sur cette question dans les forums ... Ils traitent ainsi de questions qu'ils qualifient de fondamentales sans jamais se demander comment le virus se propage !!!
 
Une action qui elle pourrait être efficace contre la diffusion du virus comme pour la protection de l’individu : une substance adaptée (huile essentielle par exemple ?)  dans les fosses nasales afin d’y neutraliser le virus et qu'on pourrait introduire plusieurs fois par jours ? Je pose la question.
 Voir l'ANNEXE pour des sites relatant les études d'experts  ayant étudié cette propagation. On peut constater qu'ils  répondent  en fait à la question majeure : pour qu'une personne devienne contagieuse, est-il indispensable que le virus pénêtre dans l'organisme ou suffit-il qu'il reste en surface (sur les muqueuses nasales et de là sur les mains par exemple). Si cela était suffisant, les anticorps seraient inopérants.
Leur réponse est que le virus peut rester à la surface :
"L’endroit où les particules se déposent dans les voies respiratoires de l’hôte potentiel du virus dépend principalement de leur taille. Les particules balistiques peuvent se déposer directement sur les muqueuses, mais la probabilité qu’elles soient inhalées est faible."
Voir lien et détails dans l'ANNEXE
 
Deux rappels incontournables sur le vaccin antigrippe
 
Premier rappel : il n’y aura pas de vaccins pour tout le monde car seule la vaccination des personnes dites à risque est prévue et que poser à chacun la question : ”vous ferez-vous vacciner contre la grippe ?” est dépourvue de signification collective.
Même si individuellement chacun peut aller acheter une dose en pharmacie, il ne faut pas que trop de personnes aient la même idée. Cela s’était déjà produit en 2005, après l’annonce de l’arrivée prochaine de la pandémie H5N1. “Il ne viendra pas tout seul mais avec la grippe saisonnière” déclarera le professeur Jean-Philippe Derenne à la télé. “Aussi, en se vaccinant contre la grippe saisonnière, on se protègera contre le H5N1”.
 
Cette déclaration avait fait s’étrangler de rire Jean-François Saluzzo, le Monsieur vaccin de Sanofi. Cette année là il y avait 11 millions de doses pour la France contre 7 l’année précédente. Pour être sûr de les écouler les autorités pensaient qu'il fallait une intense propagande, si intense, sur fond de H5N1, qu’au 1er novembre le stock de doses avait fondu comme neige au soleil, ce qui contraignit le ministère à un communiqué piteux demandant aux personnes non à risque de ne plus acheter de doses afin d’en laisser aux personnes âgées (qui, ne pouvant pas courir, n’avaient pas pu arriver à temps à la pharmacie !!!)
 
Cet épisode, un peu oublié dans les analyses et commentaires, pourrait bien être à l’origine de la bouderie de la vaccination H1N1. Une enquête conduite en juin 2009 par Michel Setbon sociologue (qui fut membre du CTV) révéla à cette époque que les Français ne seraient pas enclins à se faire vacciner contre la grippe.
 
N’en déplaise à certains qui veulent croire que leur action personnelle  serait à l’origine de cette attitude, il est bien plus vraisemblable de penser que l’affaire était déjà pliée dès  2006, 3 ans avant 2009, quand la pandémie H5N1 eut fait long feu.
 
C’est le baigneur qui crie “au secours!” Toute la plage se précipite ...  Poisson d’avril ! Quand il recommence le lendemain, plus personne ne bouge sauf ceux qui n’étaient pas là la veille.
 
Second rappel : l’an dernier la grippe fut affirmée beaucoup plus fréquente alors que le vaccin était peu efficace. Cela “démontre” l’utilité du vaccin les années précédentes.
"Quand le vaccin est moins efficace, c’est beaucoup plus grave !  Evident !!!"   
   Evident ou trop facile ?
C'est oublier que les années précédentes, la circulation du même virus avait immunisé de nombreuses personnes contre lui. La modification du virus avait soudain rendu inopérante cette immunisation acquise, pas forcément par la maladie ni par le vaccin mais d'abord par la circulation du virus. Ces personnes n’étaient plus immunisées l’année passée contre ce nouveau virus.
Additif

La grippe au congrès Sfsp (Société française de santé publique)

Le congrès biannuel s'est déroulé à Tours du 4 au 6 novembre 2015 avec uns session parallèle (non plénière) sur la grippe avec plusieurs communications dont celle d'Isabelle Bonmarin, responsable de la gippe à  l'InVS sur le « bilan de l'épidémie grippale 2014-2015 ».

Voir son diaporama

où elle montre le journal Le Monde titrant "Grippe, 18300 décès de plus en 2015" ! Elle dira que cet excédent de décès est dû à de multiples causes et qu'à l'heure actuelle, soit plus de 7 mois après la fin de l'épidémie, l'InVS travaille toujours pour essayer d'estimer la part qui revient à la grippe. Oui, cet excédent de décès n'est pas dû qu'à la grippe contrairement à ce qu'on nous fait croire...

Il sera aussi question des mesures barrières contre la grippe en mentionnant l'avis et le rapport du HCSP du 25 septembre 2015 sur la question.

Les mesures barrières, dont le lavage des mains, sont destinées à être appliquées par des non malades (personnel soignant des hôpitaux principalement) afin d'éviter que ces personnes non malades transmettent la grippe à des personnes hospitalisées.

Extrait du résumé du rapport :

« En milieu communautaire, l’hygiène des mains doit être promue pour la lutte contre les infections respiratoires ou non et repose surtout sur le lavage à l’eau et au savon, voire l’utilisation de solutés hydro-alcooliques (SHA). En collectivité de soins, l’hygiène des mains est primordiale pour limiter la transmission croisée en privilégiant la friction hydro-alcoolique des mains en l’absence de souillures, sinon avec l’eau et le savon. Le HCSP recommande des campagnes d’information auprès du public sur la mise en œuvre des mesures barrières non spécifiques telles que l’hygiène des mains, la limitation des contacts entre les personnes malades et les autres, en particulier les sujets à risque. Il recommande une large diffusion de ces mesures auprès des établissements médicaux, médico-sociaux et d’enseignement. »

C'est donc très clair, si un tel rapport et un tel avis existent c'est qu'il est admis que des non malades peuvent transmettre le virus. La vaccination injectable ne peut avoir aucun effet sur cette transmission car le virus transmis ''rebondit'' en quelque sorte sur les personnes, à partir des fosses nasales, puis des doigts contaminés par le contact avec les fosses nasales etc. Le ministère a d'ailleurs édité une affichette décrivant le lavage des mains.

La responsable de la grippe à l'InVS dira aussi qu'avec la vaccination contre la grippe on ne cherche pas à casser l'épidémie mais à protéger les plus vulnérables.

Bien, on le sait depuis longtemps mais la propagande en faveur du vaccin contre la grippe ne fait pas dans la nuance : il faudrait se vacciner pour protéger les autres et ce discours, digne d'une disserte pour le bac, semble oublier qu'il n'y a pas assez de vaccins pour vacciner tout le monde, très loin de là. Par exemple sur le site de l'Assurance-maladie:

 

« Le virus de la grippe sévit habituellement d'octobre à mars. Parce qu'il évolue chaque année, il est indispensable de s'en protéger et de se faire vacciner chaque année. La campagne de vaccination débute cette année le 12 octobre 2015.

Pour éviter l'hospitalisation, passez à la vaccination !

Vous faire vacciner chaque année, c'est vous protéger et protéger les autres

La vaccination est le moyen le plus efficace pour vous protéger et protéger votre entourage. »

A voir aussi, en anglais, cet article avec vidéos sur l'impact des vaccinations antigrippales annuelles :

http://vaccineimpact.com/2015/why-are-so-many-healthy-people-dying-from-the-flu-after-receiving-the-flu-shot/ 

 

ANNEXE
Université de Montréal
http://www.umontreal.ca/grippe/pages/mesures-prevention.html 

Modes de transmission

Le virus de la grippe se propage par les gouttelettes projetées dans l’air par la toux ou les éternuements d’une personne infectée. On peut aussi contracter le virus en serrant la main d’une personne infectée ou en touchant des surfaces contaminées, puis en portant la main à ses yeux, à son nez ou à sa bouche.

La meilleure mesure de protection contre la grippe consiste à se faire injecter le vaccin contre la grippe chaque année et à appliquer des pratiques d'hygiène élémentaires, en particulier le lavage des mains fréquent ou le frottage des mains avec un gel à base d'alcool. 

Lorsque nous nous faisons vacciner, notre système immunitaire développe une protection (des anticorps) contre les souches du virus contenus dans le vaccin. Les anticorps aident à prévenir l'infection ou à réduire la gravité de la maladie. Comme le virus de la grippe peut être différent d'une année à l'autre, il faut renouveler le vaccin annuellement. C'est pourquoi il est important de se faire immuniser chaque automne.

Il y a aussi d'autres façons de prévenir la contamination par le virus de la grippe ou d'éviter de le répandre :

Se laver les mains : Se laver les mains fréquemment avec de l'eau chaude savonneuse pendant au moins 20 secondes ou utiliser un gel à base d'alcool pour se frotter les mains, surtout avant et après les repas, après avoir été aux toilettes, après avoir toussé ou éternué et après avoir touché à des surfaces susceptibles d'avoir été contaminées.

Se couvrir le visage : Utiliser un mouchoir ou lever le bras à la hauteur du visage lorsqu'on tousse ou éternue. On évite ainsi de projeter les gouttelettes infectées dans l'air et sur les surfaces que d'autres pourraient toucher et de contaminer ses mains avec le virus.

Nettoyer : Après avoir toussé ou éternué dans un mouchoir, il faut le jeter le plus tôt possible. On doit aussi nettoyer et désinfecter fréquemment les surfaces ménagères comme les poignées de porte et les interrupteurs d'éclairage susceptibles d'avoir été contaminés. 

On doit encourager tous les membres de sa famille, en particulier les enfants, à adopter ces pratiques.

Conseil des Académies canadiennes

LA TRANSMISSION DU VIRUS DE LA GRIPPE ET LA CONTRIBUTION DE L'ÉQUIPEMENT DE PROTECTION RESPIRATOIRE INDIVIDUELLE - ÉVALUATION DES DONNÉES DISPONIBLES

Le comité d'experts sur la grippe et l'équipement de protection respiratoire individuelle

http://sciencepourlepublic.ca/uploads/fr/assessments%20and%20publications%20and%20news%20releases/flu/(2007-12-19)_influenza_ppre_rapport_complet.pdf

 




Plus précisément, le document dit ceci page 3 :

"Les particules respiratoires émises par les patients sont de taille très variable. Les particules expulsées peuvent être réparties en deux catégories, selon leur mode de déplacement : les particules « balistiques » et les particules « inhalables ». Les particules balistiques sont des particules dont le diamètre aérodynamique moyen est supérieur à environ 100 µm1 et sont principalement affectées par la gravité, plutôt que par les frottements de l’air. Leur rayon d’action pour la transmission de l’infection est très proche du point de départ : généralement moins d’un mètre. Les particules inhalables sont celles dont le diamètre aérodynamique se situe généralement dans l’intervalle allant de 0,1 à 100 µm; selon leur taille et leur forme, elles peuvent rester dans l’air pendant une durée allant de quelques secondes à plusieurs jours."

"L’endroit où les particules se déposent dans les voies respiratoires de l’hôte potentiel du virus dépend principalement de leur taille. Les particules balistiques peuvent se déposer directement sur les muqueuses, mais la probabilité qu’elles soient inhalées est faible."

Donc c'est clair, il existe des particules porteuses du virus et qui ne seront pas inhalées. Le virus pourra donc se transmettre directement  en rebondissant en quelque sorte sur la personne impactée SANS être au préalable passé dans l'organisme, donc sans avoir pu rencontrer des anticorps.

Page 24 :

"Inhalation

Les voies respiratoires de l’être humain se divisent en trois régions définies par leur structure, leur taille et leur fonction :

(i) les voies respiratoires supérieures, qui commencent juste à l’intérieur des narines externes et vont jusqu’au larynx;

(ii) la région trachéobronchique, qui va de la trachée aux bronchioles terminales;

(iii) la région alvéolaire (pulmonaire), qui comprend les bronchioles terminales, les canaux alvéolaires et les sacs alvéolaires.

La région thoracique se définit comme étant la combinaison de la région trachéobronchique et de la région alvéolaire.

Les personnes émettent des particules qui couvrent un vaste éventail de tailles. L’endroit où les particules se déposent dans les voies respiratoires de l’hôte potentiel dépend principalement de leur taille (Nicas, 1995; Vincent, 1990; Sattar, 1987; Lippmann, 1980; Stuart, 1976).

La répartition des particules dans les différentes catégories est un outil utile pour la discussion à des fins de planification, mais il est important de noter que, dans la réalité, les comportements des particules s’échelonnent sur un spectre continu.

• Les particules d’échelle alvéolaire ont un diamètre approximatif de moins de 10 µm. Ce sont les seules particules qui sont en mesure d’atteindre la région alvéolaire, mais elles peuvent se déposer n’importe où dans les voies respiratoires.

• Les particules d’échelle trachéobronchique ont un diamètre se situant approximativement entre 10 et 20 µm; elles parviennent à se déposer jusque dans la région trachéobronchique.

• Le diamètre des particules d’échelle nasopharyngienne se situe approximativement entre 20 et 100 µm; ces particules ont tendance à n’atteindre que les voies respiratoires supérieures.

• Les particules balistiques ont un diamètre supérieur à environ 100 µm. Elles peuvent se déposer directement sur les muqueuses, mais la probabilité de les inhaler est faible.

Page 27

Transmission à longue portée

"L’infectiosité du virus diminue rapidement lorsque l’humidité relative est supérieure à 40 pour cent"

"On cite souvent, pour prouver la transmission à longue portée, l’article de Moser et al. (1979), qui décrit une flambée de grippe dans un avion (Gregg, 1980). Dans cette étude, on a un simple cas de référence d’un patient développant des symptômes alors que l’avion était au sol, avec une interruption du système d’aération pendant une période de deux à trois heures. Soixante-douze pour cent des autres personnes présentes (passagers et équipage) ont développé des symptômes de la grippe dans les quatre journées qui ont suivi. L’enquête sur cette flambée a permis d’établir que le cas de référence avait passé la période d’attente au sol (4,5 heures au total) allongé sur deux sièges à l’arrière de la cabine, sans contact direct avec les autres passagers. Les auteurs déclarent que « le taux d’attaque clinique très élevé chez les passagers à bord de l’avion découle probablement de leur exposition à des gouttelettes d’aérosol de grande taille produites par un patient malade dans un espace confiné, stagnant et sec » (Moser, 1979).

Page 31

Transmission par contact 

"L’hygiène des mains, qui est la principale méthode pour éviter la transmission par contact, est essentiellement une des composantes centrales de tous les protocoles de prévention de la grippe, que ce soit pour la grippe saisonnière ou pour les pandémies de grippe. Les suppositions concernant le rôle de l’hygiène des mains découlent en grande partie de plusieurs essais cliniques sur des échantillons aléatoires, qui ont montré que les routines d’hygiène des mains (à raison de cinq lavages quotidiens) réduisent de façon substantielle le risque de contracter une maladie respiratoire aiguë (Meadows, 2004; Ryan, 2001; White, 2003)."

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