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La Question des Vaccins
16 février 2012

La symbolique sexuelle de l'acte vaccinale

 

Un débat sur les vaccinations le jour de la Saint Valentin offre une belle opportunité de prendre conscience que l'acte vaccinal, individuel ou collectif, est symboliquement un acte sexuel, ce qui peut avoir des conséquences considérables dans la conduite d'une campagne de vaccination, tout particulièrement dans une situation dramatique comme l'illustre la campagne d'éradication de la variole en Inde en 1973-1974.

Additif du 4 septembre 2012 : Pharmacritique a publié un article sur ce documentaire le 30/08/2012 et y a même adjoint le documentaire en vidéo (Dailymotion - 52 minutes).

 

Le documentaire et le débat sur la Cinq

 

C'est donc le jour de la Saint Valentin, le 14 février 2012 à 20h35, que La Cinq a diffusé le documentaire «  Vaccins : le virus du doute » suivi d'un débat entre des invités [1]

Je ne veux pas commenter l'ensemble de ces prestations (voir à ce sujet le site de Marc Girard [6]) mais j'ai décidé, pour cette occasion, de décerner, pour la première fois, le prix de la SERINGUE D'OR à l'intervenant qui sortirait la plus grosse énormité en matière de vaccinations. La valeur de cet inestimable prix sera rigoureusement égale à la valeur des arguments utilisés, c'est à dire totalement nulle.

 

Ont été nominés :

 

1- Le pédiatre infectiologue, animateur d'InfoVac, Robert Cohen pour avoir affirmé qu'avant la vaccination la rougeole tuait 800 enfants par classe d'âge en France (1 sur 1000).

Sa ''démonstration'' voudrait s'appuyer sur les taux d'aujourd'hui alors que si des nourrissons font la rougeole, ce qui est très grave pour eux, c'est qu'ils ne sont plus protégés par les anticorps maternelles, contrairement à ce qui se produisait avant la vaccination. La vaccination a eu pour effet d'accroître considérablement le taux de cas graves.

 

2- Le docteur Anne-Marie Moulin, directrice de recherche au CNRS, historienne de la médecine, conférencière, pour avoir déclaré :

« Il ne faut pas cacher au public que ces nouveaux vaccins sont des vaccins expérimentaux et que, quelque part, on ne peut pas se passer d'un saut dans la population pour appliquer à un grand nombre d'individus un vaccin qui, par définition, n'est pas nécessairement adapté à la constitution de chacun. C'est là un enjeu d'aujourd'hui »

L'aveu paraît courageux : on expérimente de nouveaux vaccins à très grande échelle. Mais on constate que les observations sont niées ou mises sur le compte de la coïncidence afin de ne pas se déjuger. On ne peut vraiment pas s'en passer ni faire  autrement ?

 

3- La même Anne-Marie Moulin pour avoir affirmé que la variole avait été vaincue « par la seule vaccination ».

Il suffit d'aller regarder les informations que j'ai rassemblées dans les 3 derniers articles que j'ai consacré à cette affaire pour être fixé sur la valeur de cette affirmation [2]. A l'issu d'une conférence qu'elle avait donnée le 20 novembre 2006 je lui avais remis en main propre le texte que j'ai mis en ligne sur ce blog et qui démontre très clairement que la variole n'a pas pu être vaincue ainsi [3].

 

4- Le professeur Daniel Floret, président du CTV, pour l'ensemble de son œuvre et tout particulièrement pour cette déclaration dans le documentaire :

« il faudrait d’abord qu’on ait une explication physiopathologique pour pouvoir affirmer une relation de causalité » alors que justement les méthodes statistiques sont là pour précéder et orienter la recherche physiopathologiques quand il n'est pas encore possible de décortiquer le processus intime par lequel, par exemple, un vaccin pourrait favoriser une affection démyélinisante.

Un exemple pour illustrer : le président du CTV convoque tous les enfants atteints de sclérose en plaques et les fait rassembler dans une même salle. Quelle surprise quand il entre : que des rouquins !!! Faudrait-il attendre d'avoir découvert par quel processus le vaccin frappe ainsi les rouquins pour décider d'arrêter aussitôt leur vaccination ? De plus, cette observation va orienter les recherches vers une interaction entre le vaccin et le gène des rouquins.

Après délibération, le Grand Jury de ce blog a décidé à l'unanimité :

 

La première SERINGUE D'OR est attribuée à

 

ANNE-MARIE MOULIN

 

pour avoir déclaré que la variole avait été vaincue par la SEULE VACCINATION

 

Avec les félicitations du jury

 

 

La vaccination, un acte sexuel

 

Un autre aspect caché de ce débat sur les vaccinations est d'avoir eu lieu le jour de la Saint Valentin. Coïncidence bien sûr mais qui m'offre l'occasion de parler de la symbolique sexuelle de la vaccination : il y a le sperme-vaccin qui féconde notre capacité à produire des anticorps protecteurs et, bien sûr, la seringue, parfait symbole de l'organe masculin.

 

Or notre cerveau ancestral est tout à la fois imprégné de sexualité violente (combats à l'arme blanche de nos ancêtres etc) et très sensible à la symbolique.

Une vaccination pandémique généralisée, obligatoire dans un contexte dramatique de morts et de blessés partout est tout à fait propre à réaliser cet amalgame symbolique chez un certain nombre de personnes avec une synergie possible entre-elles.

Il existe de cela un exemple historique décrit par l'historien Paul Greenough [4] dans une étude intitulée [5] :

« Intimidation, coercition et résistance dans l'étape finale de la campagne d'éradication de la variole en Asie du Sud - 1973-1975 »

 Ce processus est apparu quand on a remplacé la vaccination des contacts par la vaccination en anneau en 1973. Auparavant l'équipe interrogeait les villageois pour éviter de vacciner les anciens varioleux et ceux qui avaient été récemment vaccinés. Trop long, perte de temps, trop sous la dépendance de l'interrogateur...Il fut alors décidé de vacciner systématiquement tous les villageois quelque soit leur statut et donc sans leur adresser la parole ni échanger avec eux.

Effet produit : les chiens sont lâchés !

Selon ce que rapporte Greenough cette mesure donnera lieu à des pratiques ''quasi militaires'' où les vaccinateurs n'hésiteront pas à enfoncer les portes quand elles étaient fermées, à vider les femmes et les enfants de leur lit et même des latrines pour les vacciner de force, à laisser le village dans ''le chaos''.

Extrait en anglais :Grenough page 635, colonne 2 - 636 colonne 1 [5] :

« The actual application of containment so defined, however, often produced chaos in the affected villages.

The initial stage in the evolution of a coherent containment policy was marked by an almost military style attack on infected villages . . . . In the hit-and-run excitement of such a campaign, women and children were often pulled out from under beds, from behind doors, from within latrines. 

Almost invariably a chase or forcible vaccination ensued in such circumstances ... We considered the villagers to have an understandable though irrational fear of vaccination ... We just couldn't let people get smallpox and die needlessly. We went from door to door and vaccinated.

When they ran, we chased. When they locked their doors, we broke down their doors and vaccinated them. »

{Quand ils couraient, nous les pourchassions. Quand ils barricadaient leurs portes, nous fracassions leurs portes et les vaccinions.} 

De plus, comme le démontrent de façon de plus en plus convaincante les arguments rassemblées dans mes 3 articles sur la variole [2], ce sont justement ces vaccinations forcenées qui ont provoqué les formidables épidémies de variole de 1973-1974 en Inde.

En cas de vaccination généralisée et obligatoire dans un cadre pandémique grave on ne sait pas ce qui pourrait se produire car ces émotions ancestrales sont enfouies en chacun de nous et pourraient fort bien se réveiller dans de telles circonstances, chez les vaccinateurs comme chez les organisateurs.

Je pose la question : et si le désir de pandémie cachait en réalité des désirs secrets qui chercheraient à se réaliser à travers une folle campagne de vaccination coercitive et généralisée ?

Pour éviter de telles dérives il paraît essentielle, comme le démontre les faits rapportés par Greenough, que les équipes vaccinales sachent qu'elles auront des comptes à rendre et soient obligées de discuter avec les populations.

En un mot, peut-on oublier la dimension sexuelle de l'acte vaccinal ?



[1] http://www.france5.fr/sante/enquete-de-sante/emission/2012-02-14

[2] Articles du 3 février et 3 janvier 2012 ainsi que du 26 septembre 2011. Utiliser le calendrier du blog.

[3] L'éradication de la variole https://storage.canalblog.com/44/69/310209/46341859.pdf

[4] Présentation de l'historien Paul Greenough et de ses travaux :

http://clas.uiowa.edu/history/faculty-staff/paul-r-greenough

[5] http://archives.evergreen.edu/webpages/curricular/2007-2008/globalhealth/files/globalhealth/Greenough%20Intimidation%20in%20South%20Asian%20Smallpox.pdf.

[6] http://www.rolandsimion.org/spip.php?article248

 

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Commentaires
H
Peut-on y croire? Pas moi !
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R
Nouvelle info à prendre en compte :<br /> <br /> http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/la-grippe-a-h1n1-aurait-ete-15-fois-plus-meurtriere-questime_39647/
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A
Monsieur Guennebaud, Pourriez-vous me communiquer votre adresse mail, j'ai quelques articles sur la rougeole en bretagne ;. Merci.
Répondre
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