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La Question des Vaccins
3 juin 2010

Grippe H1N1 : les rapports parlementaires français et européens

14 juillet 2010 :

Le rapport de la commission d’enquête sur la manière dont a été programmée, expliquée, gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) (Assemblée nationale) est en ligne sur le site de l’Assemblée (120 pages plus les annexes) :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-enq/r2698.asp 

Il a été rédigé par Jean-Pierre Door.


1er juin 2010 : l'Australie maintient la suspension de la vaccination H1N1 pour les enfants de moins de 5 ans en raison d'un trop grand nombre d'effets indésirables (article traduit).

Les rapports  d'auditions d'experts par des parlementaires sont consultables sur les sites du Sénat et de l'Assemblée Nationale ainsi que le rapport de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (Strasbourg).

Nouveau (24 juin) : Auditions par l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé  : "Grippe H1N1 et si c'était à refaire ? " vidéos en ligne.

Audition au Sénat, comptes-rendus : http://www.senat.fr/commission/enquete/Grippe/index.html 

 

Audition à l'Assemblée nationale, comptes-rendus : http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cegrippea/09-10/index.asp


Rapport de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe :

http://assembly.coe.int/CommitteeDocs/2010/20100604_H1N1pandemic_F.pdf

Ils sont en cours d'analyse et de commentaires sur le blog d'Antoine Flahault, directeur de l'école des hautes études en santé publique et de Jean-Yves Nau journaliste médical au Monde. J'y participe activement.

L'OMS est  donc sur la sellette ainsi que la gestion française de la pandémie : avec cette affaire le monde  découvre avec surprise que l'OMS ne serait pas aussi vertueuse qu'on le pensait. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les nombreux articles sur le sujet comme par exemple celui du journal Le Monde du 5 juin 2010, ''La grippe a fait une nouvelle victime, l'OMS !''

 

Comme cet article du Monde sera bientôt payant on peut aller directement à la source, sur le document de l'Assemblée parlementaire du conseil de l'Europe annoncé ainsi sur le site de cette assemblée le 5 juin 2010 :

 

« H1N1 : la Commission de santé de l’APCE dénonce les «peurs injustifiées» et le gaspillage de fonds publics

 

Strasbourg, 04.06.2010 – La gestion de la pandémie H1N1 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les institutions de l’UE et les gouvernements nationaux a conduit à un « gaspillage de fonds publics importants » et à des « peurs injustifiées relatives aux risques de santé encourus par la population européenne », selon un rapport de la Commission sur les questions sociales, de la santé et de la famille de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) rendu public aujourd’hui à Paris.

 

Dans son texte adopté, la commission constate « un grave manque de transparence » dans les processus décisionnels, qui amène à se demander quelle influence l’industrie pharmaceutique a pu exercer sur les décisions prises. La commission craint que la perte de confiance des citoyens dans les avis des grands organismes de santé publique ne se révèle « désastreuse » en cas de pandémie grave.

 

La commission formule une série de recommandations urgentes, en faveur d’une plus grande transparence et d’une meilleure gouvernance en matière de santé publique.

Elle appelle à collaborer étroitement avec les médias pour éviter « le sensationnel et les discours alarmistes » dans le domaine de la santé publique. »

 

 

Bien ! Il n'est jamais trop tard pour bien faire mais il me semble qu'il y a eu par le passé suffisamment d'affaires vaccinales douteuses impliquant l'OMS et qui auraient certainement permis de comprendre plus tôt qu'il y avait certainement un problème. Car enfin est-il raisonnable de croire que les conflits d'intérêts n'auraient joué à l'OMS que pour cette pandémie et ne ce seraient jamais manifestés auparavant ?

 

Non, ce n'est pas crédible.

 

Ainsi, en 1991 l'OMS recommandait à tous les pays du monde de vacciner systématiquement tous leurs nourrissons contre l'hépatite B avec un vaccin recombinant inventé depuis seulement quelques années avec une technologie très nouvelle et dont les propriétés d'efficacité et d'innocuité étaient  inconnues. Sans parler de la variole soi-disant éradiquée par la vaccination etc.

Extraits du rapport de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (Rapporteur Paul Flynn, Royaume Uni)

Page 1 :

« L’Assemblée parlementaire est alarmée par la façon dont la grippe pandémique H1N1 a été gérée non seulement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mais aussi par les autorités de santé compétentes tant au niveau de l’Union européenne qu’au niveau national. Elle s’inquiète notamment de certaines répercussions de décisions et d’avis ayant entraîné une confusion des priorités au sein des services de santé publique de toute l’Europe, du gaspillage de fonds publics importants et de l’existence de peurs injustifiées relatives aux risques de santé encourus par la population européenne. »

Page 18 :

« Le rapporteur considère que les effets de la pandémie, comme l’atteste le présent rapport, ont été dramatiques : la distorsion des priorités des services de santé publique à travers l’Europe, le gaspillage de sommes colossales d’argent public, l’installation d’un sentiment de crainte injustifié parmi les Européens, l’exposition à des risques sanitaires engendrée par des vaccins et des médicaments qui n’ont peut-être pas subi suffisamment de tests avant d’être autorisés par le biais de procédures accélérées, en sont autant d’exemples. D’après le rapporteur, ces résultats doivent faire l’objet d’un examen critique par les autorités de santé publique à tous les niveaux, afin que leurs décisions inspirent à nouveau la confiance du public. Les autorités de santé publique doivent mieux se préparer pour la prochaine maladie infectieuse à caractère pandémique, qui pourrait être plus grave. »

Page 20 :

« La contribution spécifique de l’Assemblée parlementaire à la situation actuelle a été et sera d’offrir une tribune européenne où les questions liées à la responsabilité démocratique et à la transparence des processus décisionnels publics en matière de santé sont et continueront d’être débattues. Outre cette contribution concernant l’actuelle pandémie H1N1, l’Assemblée parlementaire devrait organiser plus régulièrement des débats sur la bonne gouvernance dans le domaine de la santé avec les principaux partenaires internationaux et européens, notamment l’OMS et les institutions européennes responsables des questions de santé. »

Tout un programme !!!

21 juin 2010

Le compte-rendu de l'audition de Wolfgang Wodarg est en ligne sur le site du Sénat

http://www.senat.fr/bulletin/20100614/grippea.html

Extraits :

« La commission d'enquête a tout d'abord entendu M. Wolfgang Wodarg, médecin épidémiologiste, ancien président de la sous-commission de la santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

M. Wolfgang Wodarg a indiqué qu'il avait dirigé pendant treize ans, en tant que directeur de santé publique, une institution chargée de la veille sanitaire dans le Nord de l'Allemagne. Il était notamment responsable du suivi des vagues d'épidémies de grippe saisonnière.

Il a été très tôt surpris par les chiffres avancés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la grippe A(H1N1)v. Il n'y avait que quelques cas recensés - environ six cents - qui, ensuite, ont été utilisés pour effrayer le monde entier.

Il a ajouté que plusieurs éléments tendaient très tôt à démontrer qu'il n'y avait pas lieu d'être effrayé par ce virus et qu'il s'agissait en réalité d'une grippe banale.

Il a rappelé que plus un virus se propage rapidement, comme dans le cas du virus A(H1N1)v, moins il est dangereux car il a besoin, pour se diffuser, de préserver des « réservoirs » de virus.

Or ces deux arguments ont été ignorés par l'OMS au moment du passage à la phase 6 de l'alerte pandémique, le 11 juin 2009.

Il a ajouté que l'évaluation des mesures prises en Australie pour lutter contre le virus A(H1N1)v avait montré que la stratégie vaccinale n'est pas la seule réponse face à une pandémie grippale. Comme l'avait déjà montré l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), de simples mesures d'ordre comportemental, notamment la non-consultation des patients en cabinets médicaux ou les mesures d'hygiène, peuvent permettre d'enrayer une pandémie. D'ailleurs, l'Australie envisage, lors d'une prochaine épidémie, de développer ces mesures alternatives à la vaccination.

Il a affirmé que les vaccins ont eu de nombreux effets indésirables. En Australie, comme le montrent les travaux publiés par Peter Collignon, 30 % à 50 % des enfants vaccinés de moins de trois ans ont eu, en fonction du dosage du vaccin, des convulsions hyperthermiques. Il y a eu effectivement peu d'effets indésirables graves mais leur nombre est comparable à celui des cas graves du fait du virus.

C'est une erreur médicale que de procéder à une vaccination sans prendre en compte le cas particulier de chaque patient. Chaque vaccination inutile est une atteinte à l'organisme. »

 


 

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