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La Question des Vaccins
2 octobre 2007

AgoraVox : L'obligation vaccinale est-elle justifiée ?

Le site AgoraVox (http://agoravox.fr) vient de publier les résultats d’une vaste enquête participative. Son thème : « L’obligation vaccinale est-elle encore justifiée ? » L’enquête relatée en 58 pages a été menée par un journaliste Jean-Luc Martin Lagardette. Le sujet est très délicat comme en témoigne les contenus des forums avant et après la publication de l’enquête. Disons que…c’est pas triste ! Ou plutôt si, en un certain sens, mais ces attitudes ne font que révéler la formidable imprégnation dogmatique bloquant toute réflexion, allant même jusqu’à faire écrire à certains qu’on n’a pas à aborder un tel sujet. Les vaccinations ayant rendu d’immenses services à l’humanité et puisque des gens sérieux et compétents s’en occupent il leur paraît puéril et un tantinet présomptueux et ridicule que tout un chacun, fut-il journaliste, puisse aborder valablement un tel sujet.

Mais Agoravox et Jean-Luc Martin Lagardette ont eu le courage de descendre dans l’arène et d’affronter les idées préconçues, ce qui n’est pas simple, surtout dans un tel domaine ! Je tiens donc à saluer ici le courage, l’audace et la bonne tenue du compte rendu de l’enquête qui a soulevé un certain nombre de lièvres comme « le vrai-faux exemple de la variole », la sous-notification des effets secondaires, les interrogations du discours officiel…

Voici le sommaire de ce compte rendu :

LES RESULTATS de l’ENQUÊTE

Les interrogations de départ

La méthode

Une interrogation croissante sur la politique vaccinale

Un sujet « éminemment complexe »

Les risques… du débat public

Le vrai-faux exemple de la variole

Variole : l’OMS abandonne la vaccination de masse

Les risques sont notoirement sous-notifiés

Coupables d’avoir mal réagi aux vaccins

Inverser la charge de la preuve

Sectes et vaccination : où est le problème ?

Les vaccins ont-ils des effets secondaires indésirables ?

L’interrogation autour des discours officiels

Vaccins anciens : des bénéfices somme toute limités

Les risques en relation avec les particularités de l’individu

Les risques liés aux composés vaccinaux

La myofasciite à macrophages est-elle ou non d’origine vaccinale ?

« Pas de vaccin sur l’individu en bonne santé »

La formation et l’information des médecins vues par le Sénat

L’obligation vaccinale en sursis ?

LES INTERVIEWS

Christian Perronne, président du Comité technique des vaccinations (CTV)

Alain Fisch, chef de service urgence médecine tropicale (Villeneuve-Saint-Georges)

REFLEXIONS SUR LA VACCINATION EN GENERAL

Des nouvelles maladies qui se propagent rapidement

Des virus atténués peuvent retrouver de la virulence

Peut-on vraiment éradiquer un virus ?

Virus : amis et ennemis ?

POUR CONCLURE

ANNEXES

Avertissement

Le discours officiel

Les constats sur le terrain

Quelques documents et sites

Principales associations militant pour la liberté de vaccination

Le site du Dr Marc Girard

Pour la liberté vaccinale : la proposition de Christine Boutin

Aluminium et vaccins

L’information institutionnelle

Vaccins obligatoires en Europe

Articles publiés sur AgoraVox

1) Présentation

2) Vaccination : les problématiques

3) Les questions aux internautes

Je n’ai pas encore pu faire le tour de l’ensemble des problèmes soulevés ni d’aller visiter tous les liens indiqués. J’ai cependant noté 2 points sur lesquels j’ai posté des commentaires sur le site d’agoravox. Les voici :

Premier point :

Je voudrais d’abord commenter l’affirmation de Christian Perronne, président du Comité technique des vaccinations, dans son interview :

«  La polio aurait pu être éradiquée si le Nigeria ne s’était pas opposé au programme de vaccination par soupçon envers de supposées arrière-pensées occidentales. »

Faux ! Les épidémies de polio qui sévissent par exemple dans le nord de l’Inde mais qui existent aussi en Afghanistan et au Pakistan n’ont RIEN à voir avec les virus polio du Nigeria. Il y a eu en Inde en 2006 plus de 660 cas de polio et même si le Nigeria n’avait pas refusé les campagnes de vaccination en 2003-2004 cela n’aurait rien changé à la situation de l’Inde (par exemple) et qui a même exporté des virus polio en Angola, provoquant une épidémie…En 2007 l’Inde ne parviendra toujours pas à éradiquer la polio, loin de là.

De plus on vient d’apprendre que des PVDV (poliovirus dérivés d’une souche vaccinale) avaient provoqué 69 cas de paralysie au nord du Nigeria. Ce n’est pas un accident, c’est la problématique majeure des campagnes de vaccination par le VPO (vaccin polio oral) : le virus vit dans les intestins et a la possibilité de se recombiner avec d’autres entérovirus et ainsi de redevenir capable de déclencher des polio paralysante et de circuler en provoquant des épidémies.

Voir par exemple sur le sujet sur http://questionvaccin.canalblog.com « Le vaccin mettra-t-il l’éradication de la polio en échec ? »

Second point

Certains internautes, sur AgoraVox, se sont gaussés de notre ambition (dit AgoraVox) : « Demander au tout-venant d’instruire une enquête sérieuse sur un sujet biologique aussi éminemment complexe que la vaccination (puisque que le système immunitaire est très complexe) est une démarche totalement farfelue. Pourquoi ne pas demander au bistrot de la gare comment améliorer la sécurité des centrales nucléaires, tant qu’on y est ? ».

Ma réponse

Si le vaccin est un produit biologique agissant sur un organisme humain fort complexe, la vaccination est un acte aux multiples composantes, individuelles et collectives et le discours sur la vaccination ne se limite pas à des considérations immunologiques. J’ai assisté pendant 2 jours à l’audition sur le BCG les 13 et 14 novembre 2006. Il n’y eut aucune intervention de nature immunologique comme on peut le vérifier sur le site de la Sfsp où les interventions sont en lignes.

Par contre nous avons eu droit à de nombreuses comparaisons statistiques et à des modélisations dites mathématiques pour évaluer le nombre de cas évités par le BCG. Ce dernier point repose sur une règle de 3 comme au primaire : 3 choux coûtent tant, combien coûtent 10 choux ? C’est simple, trop simple et cela suppose que tous les choux soient au même prix… Ce calcul ne s’appliquerait même pas au marché local du samedi, alors pense-t-on qu’il puisse s’appliquer à la tuberculose sur toute la France ?

Nos experts de l’Inserm n’ont pas été capables de voir le problème. Je l’ai étudié en détail sur http://vaccinbcg.canalblog.com dans « Cas évités par le BCG : un calcul très simpliste » (catégorie expertise). Cette soi-disant modélisation mathématique qualifiée de  "belle" n’est qu’un petit calcul sans aucune justification. La différence entre faire des calculs comme au primaire et faire des mathématiques est que dans le second cas on cherche les conditions de validité des calculs.

Pour l’analyse statistique des données cela n’est guère mieux : ces données sont très peu nombreuses, trop peu  et comparées à la proportionnelle, ce qui gomme l’action de la loi des grands nombres qui est pourtant la base même de la statistique…D’une manière générale, les procédés mis en œuvre par des médecins-épidémiologiste témoignent d’une ignorance totale des bases mêmes de l’analyse statistique et c’est assez navrant vu les conséquences. Dans plusieurs articles je me suis livré à une étude critique des méthodes utilisées. J’en donne les liens sur vaccinbcg (voir « L’affaire du BCG : une thérapie psychologique ? » catégorie Expertise. En particulier : http://gestionsante.free.fr/expertise_bcg.html ).

Ma formation sur ces questions ne vient pas du bistrot de la gare, j’ai enseigné la statistique pendant 20 ans dans une université. Des internautes pensent-ils que tous ceux qui ne sont pas experts en épidémiologie vaccinale passent leur temps au bistrot de la gare ? A partir de l’affaire du BCG, les lecteurs patients et rigoureux pourront constater quel est le niveau technique réel de notre expertise. Comme ce sont les mêmes experts pour les autres vaccins…Ils sont experts, oui assurément, mais certainement pas en analyse statistique de données ni en modélisation mathématique. Je ne veux pas en faire une querelle de discipline mais simplement souligner que si des médecins de formation pourraient tout à fait devenir de bons statisticiens et comprendre les conditions d’utilisation de la règle de 3, cela ne s’improvise pas. Ce qui est clairement démontré par les faits que j’ai étudié.

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