Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Question des Vaccins
28 septembre 2007

Non, le vaccin ROR n'est pas obligatoire !


Article connexe : "Des crèches exigent toujours le BCG : c'est illégal" sur

http://vaccinbcg.canalblog.com/archives/2009/04/23/13483479.html


Lu  sur un blog important :

"il faudrait une couverture de 90% de personnes vaccinées pour pouvoir empêcher le développement d'épidémie à l'âge adulte, âge où la varicelle est plus dangereuse. Or, la France n'a pas atteint ce taux pour un vaccin depuis longtemps obligatoire , Rougeole -oreillons-rubéole."

Non, c'est faux !

Selon les messages lus dans les blogs et les questions posées aux moteurs de recherche, beaucoup semblent se poser cette question : le ROR est-il devenu obligatoire depuis la levée de l’obligation du BCG en juillet ? On peut comprendre que des familles se posent la question puisque certains ont fait courir le bruit que le ROR était devenu obligatoire à la place du BCG…d’autres, ou les mêmes, affirmant que le BCG restait obligatoire en Île de France et en Guyane ! Faux, archi-faux ! La levée de l’obligation du BCG (sauf pour certains professionnels) est sur tout le territoire et si le ROR reste recommandé par le calendrier vaccinal il n’est en aucun cas obligatoire.

Mais certains diront : « oui mais comme la fréquentation d’une crèche n’est pas obligatoire les directeurs de crèche peuvent exiger des vaccinations non obligatoires ». Faux ! Des preuves ? Sur le site www.service-public.fr , site officiel de la République française, on trouve cette page relative à cette question très souvent posée par le public :

« La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) est-elle obligatoire pour qu'un enfant soit admis en crèche ? »

« La vaccination ROR (rougeole, oreillons, rubéole) n'est pas obligatoire mais fortement recommandée pour les enfants des deux sexes âgés de moins de deux ans vivant en collectivité.

De ce fait, l'admission en crèche ne peut être subordonnée à une attestation de vaccination.

Néanmoins, la vaccination ROR constitue un acte de solidarité dans la lutte pour l'éradication de ces maladies susceptibles de provoquer de graves séquelles sur certains enfants.

A noter : depuis le 24 juin 2005, la rougeole est à nouveau une maladie à déclaration obligatoire en France. 

Le calendrier vaccinal 2006 résume les recommandations générales : notamment tous les enfants âgés de 24 mois doivent avoir reçu deux doses du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.

La première dose est recommandée à l'âge de 12 mois et la seconde entre 13 et 24 mois (il faut respecter un délai d'au moins un mois entre les deux vaccinations).

La seconde dose peut être administrée plus tard si elle n'a pu être effectuée au cours de la deuxième année.

Les enfants peuvent être vaccinés par un vaccin trivalent dès l'âge de 9 mois (recommandé en cas d'entrée en collectivité), dans ce cas la deuxième dose entre 12 et 15 mois est recommandée et suffit.

Si le vaccin monovalent contre la rougeole est utilisé entre 6 et 8 mois dans le cadre de la vaccination autour d'un cas ou de cas groupés, deux doses de vaccin trivalent seront ensuite nécessaires pour obtenir une immunité efficace contre les oreillons.

Le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est gratuit. »

La même page de ce service public donnait une explication complémentaire dans sa version d’août 2004 que j’ai conservée :

« De ce fait, l’admission en crèche ne peut être subordonnée à une attestation de vaccination (Conseil d’Etat, 29 juillet 1994, n°102334, Courty c/département des Pyrénées-Atlantique). »

Effectivement, à cette époque, un médecin des Pyrénées-Atlantique refusait l’admission d’un enfant Courty dans une crèche en raison de l’absence de vaccination ROR. Mais le père était juriste et est allé devant le Conseil d’Etat qui a rendu son verdict en précisant qu’il n’existe aucun dispositif législatif autorisant un directeur de crèche à exiger un vaccin que le législateur n’aurait pas rendu obligatoire. C’est le décret du Conseil d’Etat n° 102334.

Cette précision est très importante et très intéressante : on pourrait en effet concevoir qu’un établissement privé puisse exiger à l’entrée telle ou telle vaccination seulement recommandée par le calendrier vaccinale. Cela ne serait possible que si une loi l’autorisait à agir ainsi. Ce n’est pas le cas. Cela signifie aussi que la vaccination contre la coqueluche par exemple ne peut être exigée pour l’entrée en crèche, de même que le vaccin Hib contre certaines méningites ou le vaccin contre les pneumocoques ou le vaccin hépatite B.

Le calendrier vaccinal

Il est disponible dans sa version officielle sur le site de l'InVS (BEH du 24 juillet 2007). Il recommande si fortement cette vaccination qu’il en arrive à utiliser le mot "doit" mais dans le sens d’une injonction et non dans le sens juridique de l’obligation. Ainsi il écrit : « Tous les enfants âgés de 24 mois doivent avoir reçu deux doses. La première est recommandée à l’âge de 12 mois et la seconde entre 13 et 24 mois. » C’est sans doute cette injonction pas forcément involontaire qui alimente la polémique et les doutes en pouvant laisser croire que ce vaccin serait obligatoire. Il n’en est rien.

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Je vous rappel à vous les médecins vendus du sytème que la loi de 1995 française et Européen interdit tous les produits bovins dans les vaccins. Le BCG CACA contient de la bile de boeuf.<br /> <br /> Tout citoyen a, aujourd'hui, à partir du moment où il sait, le devoir de prendre une position. Les conséquences que l'on peut tirer de l'ensemble de ces informations sont les suivantes : -Un vaccin est une substance « préparée à partir de microbes, virus ou parasites qui, inoculés à un individu, lui confèrent une immunité contre le germe correspondant ». - Les substances inoculées aux enfants contre leur gré et celui des parents, sont, de toute évidence, des substances qui ne confèrent pas l'immunité, puisque les scientifiques nous démontrent aujourd'hui que de nombreux enfants vaccinés, ont néanmoins contracté la maladie. - Les substances, en outre, sont toxiques, puisqu'elles entraînent des effets secondaires graves, parfois mortels. - Ces substances ne sont donc pas des « vaccins », au sens scientifiques du terme. - Le fait de refuser d'administrer des produits inefficaces et toxiques à des enfants ne peut donc s'assimiler à une privation de soins, ou une mise en danger de la vie d'autrui. - Bien au contraire, le fait d'imposer l'administration de produits toxiques inutiles à des enfants constitue le délit de mise en danger de la vie d'autrui, et peu, à long terme, constituer le crime d'empoisonnement ou administration de substances nuisibles. DES FAITS (ET NON PAS DES THEORIES) CONCERNANT LES VACCINS La Dictature Médico-scientifique : « Le taux de mortalité par la variole s'élevait à 10 % aux Philippines lorsque les U.S.A. prirent possession des îles en 1905. Entre 1905 et 1906, à la suite d'une campagne de vaccination massive, une épidémie fit mourir 25 % de la population. Entre 1918 et 1920, alors que l'armée américaine venait d'obliger 95 % de la population à se faire vacciner une terrible épidémie emporta, cette fois, 54 % de la population. Manille où le pourcentage de gens vaccinés était le plus fort (la presque totalité de la population), fut la plus touchée (65,3 %) alors que l'île de Mindanao ne fut touchée qu'à 11,4 %. Curieusement dans cette île, les indigènes avaient refusé de se faire vacciner…» Dr Louis DE BROUWER, (Vaccination erreur médicale du siècle) : « … Les Français, manipulés et désinformés en sont venus à considérer l'acte vaccinal comme le baptême : hors vaccin pas de salut. Or, il n'a jamais été prouvé scientifiquement que les vaccins étaient efficaces et sans danger…Le principe de la vaccination constitue la plus monstrueuse erreur médicale et scientifique du siècle et mène l'humanité à une disparition prématurée. On ne compte plus aujourd'hui les cas de mort subite du nourrisson, sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer, cancers, dermatoses, et d'affections nouvelles incurables dues aux vaccins… L'individu vacciné est devenu un véritable réservoir à virus…» Voir nos reportages sur Facebook patrick dupart TV KA SOS'
Répondre
T
A voir sur youtube dupart1videos deux sujets complet sur les vaccins autorisations de tournage refusé ect....<br /> <br /> TV KA SOS LA TV vérité!
Répondre
B
Je fais faire le vaccin parce qu’il est obligatoire, que ce soit vrai ou faux, sera toujours un échec pour notre santé publique. L’objectif à atteindre pour elle : amener la population à accepter une vaccination en raison de son utilité médicale et épidémiologique avec des arguments justes car la Confiance est le bien le plus précieux et elle ne peut être durable que dans la Vérité.<br /> <br /> Notre système médical ne sait pas se faire accepter et ne trouve pas d’autres solutions pour accroître la CV du ROR que de chercher à faire croire qu’il est obligatoire. Au Québec où il n’existe aucune vaccination obligatoire et où le consentement doit être obtenu avant toute vaccination ils ne peuvent utiliser ce moyen et pourtant ils obtiennent des CV plus élevées qu’en France. Alors ? Ils ont appris à se faire accepter alors que nos obligations vaccinales sont une solution de facilité dispensant de tout effort. <br /> <br /> Suggestion : remplacer CV=couverture vaccinale par Confiance et Vérité
Répondre
A
Vous avez raison, on ne répètera jamais assez que seuls trois vaccins sont désormais obligatoires en France pour la population générale : ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.<br /> Toute autre exigence (hormis le vaccin anti-hépatite B et le BCG pour les professions à caractère sanitaire et social) est par conséquent abusive et illégale.
Répondre
La Question des Vaccins
Publicité
Derniers commentaires
Archives
La Question  des Vaccins
Publicité