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La Question des Vaccins
11 septembre 2007

Eviter la grippe, les rhumes, la bronchiolite...

L’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) a préparé un dossier très intéressant de 13 pages exposant des moyens pour réduire la propagation des maladies respiratoires. Je ne peux qu’inciter à aller le consulter. Pour une fois que nos agences de santé proposent autre chose que des vaccins, on aurait tort de bouder notre plaisir !

D’une manière très générale, c’est le même problème qu’avec les virus propagés par l’eau : il existe des vaccins plus ou moins efficaces et non dépourvus d’inconvénients contre quelques uns d’entre eux, mais il en existe beaucoup plus contre lesquelles il n’y a pas de vaccin. Or, les mêmes méthodes de prévention peuvent permettre de réduire les risques de contamination contre les uns et les autres. On l’a vu pour l'eau et c’est l’OMS elle-même qui l’exposait. Voici un bref extrait de ce que propose l’Inpes contre les maladies se propageant par voies aériennes :

2. L’utilisation du mouchoir jetable à usage unique

Toujours en vue de limiter efficacement la contamination de l’entourage et de l’environnement, certains réflexes s’imposent :

· Eternuer ou tousser dans un mouchoir jetable ou, à défaut, mettre la main devant la bouche.

· Utiliser un mouchoir jetable à usage unique au moment de cracher ou de se moucher.

· Jeter le mouchoir usagé dans une poubelle.

· Se laver les mains ensuite.

Il est important d’apprendre ces gestes aux enfants.

3. Le port du masque

Lorsqu’une personne infectée par un virus respiratoire tousse, elle émet des millions de particules infectieuses. Or une
partie infime suffit à contaminer
l’air de toute une pièce non aérée pour plusieurs heures.

Ces deux exemples suffisent à démontrer l’importance de la transmission par gouttelettes respiratoires et justifie l’intérêt
que représente le port du masque dit « chirurgical »
 quand il s’agit d’éviter la propagation de la maladie.

Le masque chirurgical permet en effet de limiter à la fois la contamination de l’entourage et de l’environnement du malade. Pour une réelle efficacité, il doit être porté par le malade en présence de tierces personnes.
Il doit être attaché derrière la tête, moulé sur la racine du nez et abaissé sous le menton.

Le masque doit être changé environ toutes les 4 heures ou quand il est mouillé. Il faut alors le jeter dans une poubelle couverte et se laver les mains après.
Ces mesures seraient indispensables en cas de pandémie, mais sont essentielles par rapport aux virus respiratoires.

Lors de la crise du SRAS, l’utilité du masque a été largement démontrée.

Les masques dits « chirurgicaux » sont en vente dans les pharmacies.

Selon une enquête récente de l’INPES 6, 45 % des Français seraient d’accord pour porter un masque chez eux afin de
protéger leur entourage lorsqu’ils sont grippés, 33 % seraient d’accord pour porter un masque à l’extérieur afin de protéger les autres.

4. Précautions complémentaires applicables au quotidien

Dans l’idéal, d’autres gestes de prévention permettent de limiter la diffusion des virus respiratoires :

· dans la mesure du possible, éviter de rendre visite à des personnes malades.

· en cas de contact avec une personne malade, penser :

o à rester à une distance de un mètre de cette personne,

o à éviter certains gestes : serrer les mains ou embrasser pour dire bonjour, toucher directement les yeux, la bouche et le nez, sans s’être d’abord lavé les mains,

o porter un masque de protection,

o aérer la pièce après le départ de cette personne.

Quand on a un enfant en bas âge :

Penser à :

· se laver systématiquement les mains avec du savon avant de s’occuper de l’enfant, et particulièrement si c’est un bébé,

· aérer sa chambre tous les jours,

· porter un masque en présence de l’enfant, si l’on est malade.

Eviter :

· d’échanger dans la famille les biberons, sucettes, couverts non nettoyés,

· d’emmener un nourrisson dans les lieux publics où il pourra entrer en contact avec des personnes infectées (transports en commun, centres commerciaux, hôpitaux…).

Et beaucoup d’autres conseils pas toujours faciles à appliquer ! Il faut bien faire les courses et il n’est pas toujours possible de les faire sans bébé…Ne  pas emmener bébé à l’hôpital : si c’est pour une visite on peut s’arranger mais si c’est bébé qui est malade, c’est une autre histoire ! Personne ne souhaite être obligé de l’emmener en un tel lieu ! Allez, je vais remuer le couteau dans la plaie : beaucoup de mamans furent contraintes de faire hospitaliser leur enfant à cause des complications du BCG SSI imposé pendant 18 mois sans véritable raison puisque sa pratique obligatoire et généralisé a été officiellement abandonnée depuis le 19 juillet. L’Inpes serait bien inspirée de donner aussi des conseils qui réduisent les risques d’hospitalisation.

Un très bon point quand même à l'Inpes !



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